Débuter à cinquante ans...ce qui est un peu beaucoup mon cas.
Qui dit débuter, dit continuer et poursuivre, premièrement pour prendre du plaisir, deuxièmement pour être en meilleure santé ( forme) et troisièmement, éventuellement s'améliorer.
Et c'est là que le bât blesse. S'améliorer à 50 balais, qu'est-ce que ça peut vouloir bien dire ?
Avec mon lourd passé de sédentaire " trop bon vivant ", le foie est régénéré mais les poumons pas encore. Quid de ma VMA ?
Quatre mois de CAP donnent un bilan mitigé. A 6mn au km, je suis à 90°/°, voire plus
de FCM.
Les points positifs: ma capacité d'endurance *, ma faculté de récupération, le seuil de souffrance sur lequel je pourrai toujours compter.
J'aimerais avoir votre vécu de ceux et celles qui ont commencé la CAP relativement tard, disons après 35 ans. Merci.
*le 1er janvier, de bonne heure et de bonne humeur, je décide de faire une sortie à jeun, cool, pour m'amuser, avec dans le ventre un verre d'eau, un café non sucré. J'ai lu partout qu'il ne fallait pas forcer car cela pouvait être dangereux.
Je prends une allure cool, 8mn au km, pas plus, puis le temps passant, je me surprends à augmenter mon allure, ma fréquence est basse, je croise les derniers fêtards ainsi que quelques patrouilles de flic. 10 kms , bientôt 15kms, j'ai l'impression d'être sur mon petit nuage, après le 16eme j'accélère encore, jusqu'au 24eme km, je suis à 6'35, 6'40, sans trop souffrir.
Au total, j'ai fait 3h de course, donc 8km/h sans aucun apport de glucides, ni avant, ni pendant.
Une expérience sûrement idiote et à ne pas renouveler mais qui conforte dans l'idée que mes fibres sont plus lentes que rapides...