le CR de mon ami André ...je vous le donne ,c'est cadeau ...il m'a bien fait rire
Samedi 14h00, je pars pour Anduze récupérer mon dossard et saluer les copains. A l'arrivée porte close, j'aperçois Denis qui comme à l'habitude n'est pas en retard, il est vrai que nous sommes tous les deux un peu en avance. quelques plaisanteries et aprés avoir fait semblant d'arrivée une deuxième fois, tout rentre dans l'ordre: perception du sésame (vous savez, le truc avec un numéro qui vous permet de souffrir pendant environ 3h00) et le ticket repas (qui lui par contre est le "must" d'aprés ce que j'ai entendu). Désolé, j'allais oublier le tee-shirt de la course qui est une pure merveille de qualité accompagnée d'un vrai choix de couleurs et de tailles, c'est à souligner car trés rare ( d'ailleurs,je le souligne et vlan!) .
Le colloque: belle entame de discussion (à la pétanque, on devrait les battre les "Qué-gnans", ça fout les boules, non!). En tout cas sur les trails, j'en ai pas vu beaucoup, ou alors c'est qu'ils étaient loin devant. A par ça, correct. Je m'éclipse pour retrouver Jacques qui vient d'arriver le sourire au lèvres, le rire en bandoulière et le chasuble du "serre-file" qui le fait ressembler à un canari (enfin, un bel oiseau jaune).
Il y a vraiment du monde, c'est sympa, ça discute, ça rigole, enfin quoi ça vit et c'est formidable. Pardon, qu'est ce qu'il a dit: brasucade, "quésaco", tais toi et manges, c'est chaud, c'est bon, avec un petit kir (encore, un vrai moment). Bon je rentre car toutes ces entrées en matière me rapellent trop des continuités peu avouables.
Dring, 5h30, debout et au "taf" !
Je vous passe le rituel qui vous permet de gagner à tous les coup (ce matin j'ai du oublié un truc). Départ 6h15 et comme d'habitude, j'arrive sur place avec une avance pas possible, enfin!
Départ: je me cale derrière le grand (il se reconnaitra) et j'essaye de le suivre. Ma montre indique un peu plus de 15 km/h, au bout de quelques centaines de mètres je comprends qu'il faut que je fasse une croix sur mon rêve: il est vraiment trop grand et pas que par la taille.
Je reprends un rythme plus conforme à ce que je pense être possible et "zou tagada tsoin-tsoin", j'attaque la grande montée du départ avec envie (de quoi, je sais pas trop mais je trouve que je me suis dégonflé un peu vite, bizarre!). Sept, huit km de faits et le rythme ne s'arrange pas, bien au contraire. Comble de misére, au détour d'un chêne vert, traversée d'une volée de cailloux et bada boum, gamelle (aie, ma cheville, ma main, mon coude, ma cuisse, enfin quoi : je suis tombé comme un sac de patates).
A partir de la, comme Coluche l'a chanté: misère, misère! Que c'est long, quand on est pas dans le coup.
Arrivée: je passe sous la barre des 3h00, je suis content quand même mais déçu, moulu et tout cassé comme dirait mon petit fils.
Douche (c'est perso, pas de commentaires)
Repas, et effectivement, c'est une petite perle, je me suis régalé!!!
Conclusion: je suis fatigué, j'ai mal partout, j'ai rien gagné mais j'ai bien bouffé et bien rigolé avec les copains et aprés tout c'est ça le principal.
Je crois que les Dragonnades n'étaient pas encore digérées
et tout le monde le sait ,même si peu l'admettent,
qu"à force de forcer, c'est forcément forcé que ça force.