En 1963, Jean Richard inaugure le premier parc d'attractions à thème français, "La mer de sable", profitant d'une zone où la terre de bruyère retirée pour alimenter le marché parisien a laissé place à une grande étendue sablonneuse, qui lui permet de créer à quelques pas de Paris des décors du far west américain.
J'avais rendez-vous ce matin avec la mer de sable.
Avec ce
cela ressemblait plus un un désert du far west que d'une bonne plage de dunes. Quoique un peu frais, mais on ne va pas se plaindre.
Bla bla avec des connaissances, puis je vais récupérer mon dossard (taxe locale de 10€) et me prépare à assister au départ des jeunes en chauffant les chevilles
J'ai toujours autant de mal à démarrer
mais finis par courir presque normalement avant de me placer sur la fin du peloton. Il y a deux tours de 5km à effectuer et je me prépare mentalement au sable...
Et hop, 11h15 ! C'est parti
au ralenti
avant de retrouver un peu d'espace. La traversée n'est pas commode avec tout ce sable mou, et en plus, pas forcément plat
pas trop vite dans la montée et puis, je manque un peu de souffle en ce moment
Après, ça va mieux, voire génial, quand ça descend
mais vite, je retrouve de nouveau la mer de sable sur deux kilo avant de boucler le premier tour.
Pouf ! Un peu compliqué pour moi, et je repars pour un deuxième tour, où j'essaye de pousser un peu plus. mais pas de secret, sans vraiment d'entraînement ces temps ci, je souffle beaucoup et même si je grappille encore quelques places, je ne me sens pas pousser des ailes
Allez, sur les derniers 500m, je m'imagine sur la plage de la Grande Motte et me propulse tout frein desserré vers l'arrivée que je passe en 53' comme si j'avais les indiens aux fesses
Pas un gros temps pour ce 10km, mais ce fut une course assez difficile avec ce sable (mais quelle idée
) et surtout de bonnes côtes à gravir. mais pas mécontent tout de même, car la cheville a bien tenu
Bon, fini le bavardage, je me rends de suite au saloon pour une collation bien méritée