Bon, il serait temps de rattraper son retard et de jouer à la bonne élève. 3 courses que je ne vous ai pas racontées, mais que se passe-t-il donc? ! Pas mal de travail, un peu de fatigue et de fainéantise aussi, j’avoue.
Il faut donc faire un petit flashback jusqu’en début de mois avec l’ascension du Col de Braus. J’ai pas mal hésité à faire cette course…au début je l’avais notée en me disant que ça ne me ferait pas de mal de faire encore une course de côte, puis j’ai été assez fatiguée et je me suis dit que je pouvais bien m’en passer mais c’était sans compter l’info transmise par une amie : le simple fait de participer à cette course m’offre une modeste place au challenge des Paillons, qui nécessite que l’on fasse plusieurs courses de la vallée du Paillon pour être classé. Je me décide donc à y aller en mode tout doux simplement pour valider ma place.
Le jour même, un ami débarque à la maison et nous voilà embarqués pour un restau un peu tardif. J’opte pour un plat de semoule aux épices que je n’aurai pas le temps de bien digérer.
Ensuite direction un petit village de l’arrière-pays niçois, point de départ de l’ascension, sous un ciel menaçant. Il fait très lourd et la pluie sera la bienvenue pour une fois….sauf qu’elle ne viendra jamais, grrrr !
Le col de Braus c’est +563m sur 9km avec de jolis lacets :
Dès le départ, je sens que la gestion du trop plein de semoule va être compliquée, j’ai tout l’orient qui remonte. Yves est parti à l’arrivée et je m’échauffe à peine. Enfin nous partons, ça monte direct et ça ne s’arrête jamais, avec le soleil qui ressort pour nous assommer. Je vire mon t-shirt pour rester en brassière et aérer les reins, point thermorégulateur chez moi. Je monte doucement, c'est vraiment difficile et je suis lourde lourde lourde. Pô grave, suffit de terminer. Je laisse filer tous les V3 et même quelques V4 et finalement je m'accroche à une amie V3 encouragée par son mari et je terminerai avec eux en 1h19'33''.
[Je rigole pas là hein
]
Je passe gentiment la ligne d’arrivée, je bois deux verres de coca et là, excusez-moi, mais l’orient décide de me quitter définitivement et je vais faire mon petit vomito plus loin. Simple réaction mécanique et je me sens tout de suite mieux.
Nous redescendons au village en voiture pour la remise des prix et surtout la méga paella !
Deux semaines après, me revoilà à Cap d’ail pour le tour pédestre de 13.2km. Pas de bol, s’il fait super beau en semaine, la pluie est au menu le dimanche. Nous arrivons sur les lieux avec Yves et une amie qui fera des photos. Un orage dégringole au dessus de nous, nous devons attendre dans la voiture juste derrière la salle des inscriptions. Profitant d'une accalmie, nous allons nous abriter dans la salle et je m’inscris. J’arrive à m’échauffer et il se remet à pleuvoir. Heureusement cela s’arrête juste avant le départ que je prends avec une amie qui fait la course pour la première fois. Nous partons fort sur la petite boucle plate en bord de mer et très vite je la laisse filer avant même d’attaquer la montée. Nous suivons le sentier littoral avec un passage dans les sentiers de la presqu'île puis nous montons jusqu'à la moyenne corniche par la route, des escaliers et un chemin. J’ai les jambes sciées, je ne tiens pas, je dois marcher, satané manque de fer! Contrairement à l'an dernier, je n’arrive pas à relancer en descente, suis vraiment fatiguée, il se remet à pleuvoir et pourtant je bouillonne. De retour sur le sentier littoral, je passe même la tête sous une douche mais rien n’y fait. Une amie qui était première et a perdu sa place en se trompant de chemin (elle termine 2 finalement) vient me chercher en espérant que je relance mais je me contente de rester derrière un autre coureur pour terminer avec 8 minutes de plus que l’an dernier.
[Là je souris et pourtant c'est pas drole
]
Mon autre amie du départ fait un podium, ce qui me fait très plaisir. Je fais un tour à la douche puis tout le monde mange dehors avec le retour du beau temps.
Enfin, ce dimanche, je refais la course de Beaulieu que j’avais adorée l’an dernier. Mais cette fois, comme je suis fatiguée, je m’aligne sur le 7.3km. Comme je flanche au bout de 40 à 45 minutes, j’estime que ça devrait tenir sur cette distance.
Il fait gris comme la semaine précédente mais le ciel est moins menaçant, je retrouve plein d’amis qui vont faire le 14km mais ma copine de l’autre jour fait aussi le 7km, je fais aussi la connaissance de CENT+ qui fait le 14. J’ai le temps de m’échauffer avec mon amie, ce qui me met immédiatement en nage…pfff il fait encore très lourd. Je me place derrière la ligne de départ et je papote, ça part un peu sans prévenir.
Je prends un petit rythme sans m’emballer parce que après les 500 premiers mètres, on attaque le dénivelé de la course (environ +140m) qui se concentre sur seulement 2km, autant dire que ça grimpe dur pour rejoindre la moyenne corniche. Je trotte, je marche en papotant avec une autre fille, je lui explique le parcours pour qu’elle gère son effort.
Un habituel V3 me double dans la montée. Enfin nous arrivons au sommet où se trouve un ravito. Une demi-gorgée d’eau, le reste sur la tête et c’est partie pour la descente. là, je double, je double, mon V3, des jeunes femmes, des jeunes hommes, yeahhhh….
bon ok, beaucoup font deux boucles….finalement, je me retrouve derrière une dame qui fait le 14 mais qui descend super bien alors je reste gentiment derrière pour ne pas m’emballer car il faudra terminer par environ 2 km de plat. D’ailleurs sur le plat, la fille avec laquelle je papotais en montée me rattrape et me passe, suivie d’une autre que j’avais laissée derrière dans la montée (si si, je double aussi en montée parfois) et ça, ça m’énerve. Je tiens comme je peux connaissant ce qui reste du parcours.
[Allez serre les dents, faut tenir
]
Je me fixe comme objectif de reprendre la fille que j’avais doublée en montée….environ 200m avant l’arrivée, une autre fille arrive à mon niveau et décide de lancer un sprint...voilà ce qui me fallait, non seulement elle ne me passe pas mais elle me permet de rattraper l'autre fille devant.
[bon là je ne rigole pas mais j'accélère et chuis bien
]
Je termine 9ème féminine sur 27 et 4ème sénior sur 14 en 40'49'. Mon amie a terminé une minute devant moi. Dommage qu’il n’y ait eu qu’un podium général sur la petite course.
Je passe vite vite au ravito et me rafraichis à une fontaine avant d’accompagner une amie V3 sur le début de sa deuxième boucle puis je vais me changer et j’attends son arrivée. J’encourage les autres coureurs qui terminent le 14, je papote à droite à gauche, je récupère ma part de socca offerte. Puis ce sont les podiums avec plusieurs amis récompensés, le tirage au sort et un apéro. Vraiment une super course, faut voir le panorama sur la baie de Beaulieu quand on arrive en haut, trop bien ! J’espère que j’aurai la forme pour le 14 l’an prochain.