Ce dimanche, direction Vallauris!
Le temps est gris, les montagnes proches sont couvertes de neige, c’est tombé assez bas et sur le littoral nous avons eu droit à un vrai déluge samedi.
Mais pour autant je ne trouve pas qu’il fasse froid, 7°, ça va et la pluie devrait nous épargner pour la matinée.
Je me suis donc inscrite à l’Escapade vallaurienne, une course de 14.5 km avec un dénivelé annoncé de 500m. Il y aura aussi une épreuve de 9km qui zappera la boucle qui monte jusqu'au château d'eau au dessus de la ville.
Nous partons assez en avance. Yves est chargé de faire les photos. Je m’inscris et retrouve les coureurs du coin, dont Francky. J’ai le temps de m’échauffer avec un V4 sympathique et l’heure du départ approche rapidement. Je suis optimiste pour la météo: cuissard, T-shirt et débardeur pour la couleur et pas de casquette pour protéger les lunettes puisqu'il ne va pas pleuvoir, pas pleuvoir, pas pleuvoir.......
Le départ se fait depuis la place de l’église en haut de la rue principale. Le curé décide même de sortir et de nous bénir, ma foi, si ça peut aider.... La ligne de départ est large mais se rétrécit brusquement pour descendre la rue principale. Il n'y a pas grand monde, je ne vais pas devant, inutile de se faire piétiner, je ne vais perdre tant que ça et je ne compte pas démarrer trop vite au regard de la distance et du dénivelé. Je situe à peine les rues que nous allons emprunter alors méfiance.
Je pars donc tranquillement et je me retrouve dès le départ aux côtés de deux coureurs que je connais, dont mon accompagnatrice de la semaine dernière qui fait en général à peu près les mêmes temps que moi sauf qu'elle grimpe mieux. Je reste à ses côtés. Après la rue principale qui descend gentiment, nous attaquons directe une montée sur peut être 700 mètres avant de plonger jusqu'au littoral par une longue descente qui nous mène au 4ème km environ, où nous faisons demi-tour. Avant d’y arriver, je croise Francky qui attaque déjà la montée, puis Thierry Kerhornou puis petit Franck : « allez, bravo ! »
Hé bé ensuite, une fois au demi-tour, faut remonter ! Nous reprenons la rue que nous venons de descendre puis bifurquons pour attaquer de la montée quasi pure jusqu’au 10ème. C’est là que les inscrits sur le 9 km nous abandonnent pour continuer la descente. C’est pas les quelques mètres de plat par-ci par là qui me permettent de souffler, ça monte sans fin
J’ai zappé le premier ravito car je suis partie avec ma petite bouteille, pas tant pour boire mais pour m’arroser la nuque, certains me disent qu'ils ont froid, bah moi j'ai chaud, on ne se refait pas
Par contre, je mange un petit bout de banane au deuxième ravito. Mon accompagnatrice de la dernière fois est déjà devant mais elle reste en ligne de mire, je reste au côté d’une V4 connue pour être régulière en montée, nous nous encourageons mais elle me lâchera aussi. Le coin est sympa, la vue est belle, nous sommes entourés de pins, mimosas et eucalyptus.
Je passe le 10ème km en 1h02 et enfin arrive de la descente (avec peut être une dernière bosse à un moment). J’ai toujours mon accompagnatrice en ligne de mire et je sais que je suis talonnée par une autre SEF (sans savoir qui est devant mais je veux au moins éviter de me faire gratter une place dans ma catégorie). Je me lâche donc bien en descente car je sais qu’il sera difficile de rattraper dans la remontée de la rue principale. Je prends une petite douche, ha ça va mieux !
Et je fais bien ! Je ne rattrape pas mon amie devant mais la fille derrière moi ne peut pas non plus me rattraper. Cette dernière rue est épuisante, j’ai les jambes qui avancent toutes seules mais je ne peux pas pousser et accélérer.
Je franchis la ligne en 1h28′45″ et je fais 2ème de ma catégorie devant une jeune fille fort sympathique (qui d’ailleurs était devant moi la semaine d’avant).
Nous restons pour la remise des prix et le tirage au sort puis nous enchaînons avec un bon restau entre amis.