Après avoir passé un beau samedi et avoir bien dormi, direction le petit déjeuné en compagnie de la troupe et enfin la rencontre avec Tricycle,
Direction la ligne, le chef est là pour surveiller ses troupes (hein Jymm)
Photos, discussion et c'est parti, traversé du pont encouragé par les dunes de l'espoir (merci
),
Le départ se passe bien, je suis devant un temps, puis laisse les stars partir, je relâche et décide de faire ma course, je n'ai pas trop de dénivelé dans les jambes et le marathon n'est pas si loin que cela,
Un moment nous rentrons dans un genre de camping et je tourne à droite et monte une belle côte en compagnie d'un autre coureur qui m'a suivi, plus de balise
Regard en contre bas un troupeau file tout droit, Merdouille, il faut redescendre, et c'est reparti,
Un peu plus loin, qui vois je derrière un bâtiment Yoyo et fiona, perdu, un youhouuuuuu c'est par ici et on go, les deux naufragés me rattrapent et continue leur chemin,
La côte qui mène à la madone est passé tranquilou en marchant dans les raidillons , mais là je sens que les jambes ne sont pas contente,
Je redescends et tombe sur Yoyo, je lui demande "tu as explosé ?", il m'explique son problème,
, je continue,
Vers le 20ème kilo, au ravito sur la place d'un village, je ne suis pas au mieux, je sens que la suite va être terrible, les crampes on fait leur apparition, bon, je vais jusqu'au ravito du 25ème et on verra
Je passe les 5 kilo les plus long de ma vie, en marchant avec des crampes quasi tout le long et on monte , et on monte, les encouragement des autres concurrent me remonte le moral qui est au plus bas, j'ai mal physiquement, mais aussi mentalement.
Arrive le ravito, j'ai vraiment envie d'abandonner, et là le bénévole m'encourage, les 5 prochains kilo sont en descente qu'il me dit, faut pas lâcher, quelques verre de coca et je repars quant même,
Je me met à recourir en descente, le coca doit faire effet car les crampe ne reviennent pas,( pour le moment),
Nous traversons un beau petit village et on remonte, en haut de la côte on revient au ravitaillement précédent, mais plus de coca
, on repars avec les coureurs du semi, je trouve un petit groupe; mais les crampes reviennent, coincé le gars, je ne vais pas lacher, hors de question,
la pluie s'en mêle, vers le 40ème kilo, ilo faut escalader, puis mes deux cuisses se plie, la j'ai vraiment mal
, mes suivants me demande si ça va, je leur répond que ça va le faire, ça fait 20 bornes que je souffre, je peux bien en ch... encore 2 bornes,
enfin la tour, la descente sur les pavé mouillé et l'arrivée ou je n'ai plus aucune force, je suis mort, au bout sylvie, yoyo et gégé
Chrono, 4h50
Un petit ravito, une bonne douche froide
et repas
Puis vite c'est l'heure pour moi de rentrer, j'ai de la route, d'ailleurs, je me suis arrêté 30' pour dormir avant lyon,
En conclusion
Je n'ai jamais aussi souffert sur une course,
Je dois tout cela, à une mauvaise récup du marathon, un manque de dénivelé certain, mais je n'ai aucun regret, et comme je l'ai dit à Jack en lui disant au revoir "j'ai une revanche à prendre sur cette course"