Trail des Citadelles (Lavelanet-09) 71km 3200m+ le 8 Avril 2007Je ne sais pas pourquoi , mais je n'avais pas tellement d’inspiration pour ce CR.
Mais bon ,quand faut y aller……
Difficile de rester « de boue » !!!!
Enfin samedi, jour du départ, moment tant attendu. Dernière vérification des affaires préparées la veille.
Le rendez vous est donné à 10h30 avec Daniel et Christine, chargement des affaires dans leur camping car, et nous voilà parti, pour un voyage de 5h30 avec un petit arrêt pique nique.
Nous arrivons enfin
à Lavelanet, ou nous retrouvons une partie de notre groupe, dont Frantz, le seul à faire le 70 avec moi et Jym qui était là depuis un petit moment.
Comment ça va, toi ça va, moi ça va et bla bla bla et bla bla bla. Retrait des dossards et d’un tee shirt taille M. Heu, il n’en font pas pour homme ?
Voilà, rendez vous avec Jym pour le resto du soir, et nous partons au camping pour nous installer, enfin « nous », je suis le seul à monter la tente qui fut rapidement montée,
( et oui Evelyne!), vu que les sardines s’enfonçaient à la main dans la terre très souple. (mauvais présage….)
20h00 resto, mais pas de Jym,
il me dira plus tard qu’il avait perdu son porte feuilles....Bon, ça va pour cette fois:mrgreen:
23h30 dodo
pour un réveil à 4h15 dans une tente à 4°,
la nuit s’annonçait courte et fraîche.[/size]
5h20 avec Frantz nous sommes fin prêt et partons du camping en courant
jusqu’au départ, 2 km plus loin, ça nous permettra de nous échauffer. On retrouve Jym et on s’avance jusqu’au départ ou il rencontrera 2 copains pour faire le départ avec eux. Je lui souhaite bonne course,
et rejoins Frantz.
Et voilà c’est parti, (pas trop tôt, heureusement que j’arrive pas 2 jours avant la course !!).
On part tranquillement et je décide de courir avec Frantz tant que j’arriverai à le suivre, (il est plus rapide que moi). Il fait encore nuit et en se retournant , on peut apercevoir un serpentin de lumière
interminable.
Très vite ça commence à monter, et les passages boueux commencent
, on s’en doutait donc pas de surprise. On essaye de l’éviter au maximum, mince, ça serait bête de salir mes chaussures.
Mais rapidement on ne cherche plus à l’éviter, tant il y en a.
Ca fait bien 2h qu’on patauge, je suis toujours avec Frantz, et je lui signale que cette boue m’use, ( comme la corne …. )
, je sens bien qu’il y a quelque chose qui ne se passe pas comme d’habitude, c’est trop tôt pour ressentir les jambes lourdes, vraiment trop tôt……
Frantz aussi n’est pas bien, et quelque part ça me rassure, je me dis que ça ne viens pas forcement de moi, il a les jambes dures et on comprend qu’on n' est pas rentrés.
1er ravito au bout de 3h15 .
il y a de la soupe, elle est la bienvenue, ainsi que les chips et le gruyère, et pour faire descendre tout ça : coca, il vaut mieux avoir l’estomac bien accroché à 9h du matin.
Aller, petit pipi dans un rayon de soleil
et ça repart, plus que 50 km………
On se motive avec un peu d’humour
, car on sait que la route va être longue.
Cette boue toujours là, quand je pense que chez nous dès qu’il y a une flaque on fait 25m pour l’éviter ou on cherche de suite une pierre pour s’essuyer les pieds, et bien là on subit, il n’y a rien d’autre à faire.
En fait a la base il nous tardait de rejoindre Montségur car c’est là que l’on reprend le parcours du marathon, et on espérait bien rejoindre quelqu’un de notre groupe. L’idée nous avait séduit au départ mais vu les conditions et notre état de fraîcheur on l’a très vite abandonné .
En tout cas jusqu’à maintenant, les paysages sont à la hauteur de leur réputation, vraiment beau, et si on avait les jambes vides on essayait de s’en mettre plein les yeux !
Cette montée jusqu'à Montségur n’en finissait pas, et toujours pas de château en vue. Ca m’agaçait,
le moral commençait à nous jouer des tours, un petit goût de « y en marre ».
Et quand enfin on l’aperçut, la haut… tout en haut, un vallon nous séparait.
Ca commençait à ressembler a une grosse randonnée et on s’est même surpris à marcher où on aurait pu courir.
La dernière partie, très verticale, un mur comme on dit. Quelle idée de construire des châteaux [/size]
aussi haut, ah si je trouve le propriétaire je lui dirai 2 mots !!!
La descente vers le 2ème ravito 5 km plut bas était super, en sous bois, longeant de temps en temps une rivière, bon il y avait toujours de la boue, mais maintenant on savait bien qu’elle faisait partie du décor.
Un petit regain d’énergie et on accélérai un peu jusqu’au ravito.
Je tiens à préciser qu’au niveau des ravitos tout était parfait avec des bénévoles toujours souriants et prêts à vous aider.
[size=12] Bon c’est pas tout ça, mais il va falloir y aller, il nous reste encore 24 km à faire.
Nous trouvons que la 2ème partie est quand même plus roulante ce qui nous permet de courir un peu plus,
on est quand même un peu raide mais on avance, et le moral va mieux. Heureusement que l’on a prit la chose à la rigolade, ça aide !!
Voilà que se présente le château de Roquefixade, j’accuse un peu le coup dans la montée, et je ne suis pas très bien une fois en haut,
Frantz veut se relaxer un peu, je lui dis que je préfère repartir de suite sinon ça sera encore plus dur. Il me donne 2 tranches de saucisson
qui lui reste et ça repart aussitôt. Je retrouverai des forces dans la descente ( à noter une magnifique cascade en bas de celle ci) et bizarrement je me sens plus facile sur la fin et je mène le train pour aider Frantz.
Enfin on aperçoit Lavelanet qui donne l’impression de reculer
au fur et à mesure que l’on avance. Un dernier mur
pour nous faire passer devant une grande croix, mais à ce moment de la course, la croix, on s’en fou complètement,
y en a marre de la visite.
Ca y est, le micro,
la place, la foule en délire,
Daniel et Simon pour immortaliser ce moment, nous franchirons la ligne en 12h14
. Pas terrible, mais on a vraiment été surprit par ce type de terrain. Il faudra l’aborder différemment la prochaine fois.
Sur le marathon, notre petit groupe s’est éclaté,
avec malheureusement un abandon d’une copine au 32ème, dommage, elle fera mieux la prochaine fois.
Par contre nous avons la 1ère et 2ème V1 dans nos rang. Bravo Christelle et Christine.