La transbaie 2014 par Hemil

Avant la Transbaie :

Samedi matin, surtout ne rien oublier pour ce beau week-end en baie de Somme. La tente, couchage, mes affaires et l'appareil photo...

Après 1h30 de route, me voici sur place dans ce charmant bourg de St Valéry en baie de Somme. Le camping est facilement trouvé à 30' du départ environ. Ma tente est lancé dans son emplacement, puis je descends dans la ville pour manger et visiter le village médiéval d'où est parti Guillaume pour envahir la Grande Bretagne. Jeanne d'Arc est passée par là aussi avant de poursuivre son destin sur Rouen.

Vers 15h, je récupère mon dossard dans le village de la Transbaie et retrouve Hugues et sa femme pour poursuivre la soirée. Une bonne bière sur une terrasse et promenade le long du quai avant de terminer par un petit repas avec vue sur la baie. Voilà, un samedi tranquille avant de regagner ma petite tente.


La baie vue du bourg médiéval


Profitons encore un peu du calme de Valéry sur Somme


La baie de Somme que l'on va traverser en aller-retour.


Bis    


C'est ici que nous allons descendre de la digue, puis y remonter après 9,5km de sable et d'eau    


Le port et le site du départ et arrivée de la course.


Quand le petit train à vapeur sifflera 3 fois..... Ce sera à notre tour de souffler   

Le jour J :

La nuit fut très calme et réveillé assez tôt par le soleil, je me décide de faire un petit footing dans les environs. Je rentre vers 8h30 et après une bonne douche je me décide pour un bon petit déjeuné face à la baie. J'ai deux heures tranquilles avant de retrouver mes amis et l'ambiance de la course. Donc, promenade dans le bourg médiéval, puis au grand marché et enfin je descends dans la baie pour reconnaitre un peu le parcours. Il est vite 11h, alors il est temps de "bruncher". Vers le port, un brasseur a eu la bonne idée de dresser de grandes tables pour les coureurs. Je m'installe pour le menu et discute bien avec d'autres personnes qui viennent aussi pour la première fois.


Un moment très sympa et convivial           

Puis une petite sieste à l'ombre d'un arbre avant de remonter au camping pour me préparer. Je croise tous mes collègues et on se donne rendez vous avant le départ vers les écluses. Je choisis mes vieilles chaussures trail toutes trouées et bien usées pour la course dans la baie. Je les lasse très fortement avec triples noeuds pour ne pas les perdre en cours de route dans la gluop ! J'emmène aussi une petite ceinture avec un peu d'eau et des biscuits sec (petits LU), ainsi que mon appareil photo. Et hop, c'est parti pour un petit échauffement jusqu'aux écluses et retrouve mon petit groupe. Il y a du monde, alors vite nous nous rapprochons le plus près possible de l'arche de départ. 6500 coureurs, c'est pas rien ! Maintenant, il n'y a plus qu'à attendre que le train siffle !

La course :

PFFFFFUUUUUUUIIIIIITTTT !   ça y est ! 14h sifflantes, dans une ambiance chaude, la foule s'élance, enfin, pour nous, le terme exacte serait plutôt, s'ébranle pour 4km dans le bourg avant de descendre dans la baie. Je m'étais décidé pour suivre une allure de 12km/h, mais vu le monde, je pense que c'était plus calme. 1km de légère montée + 1km de descente et 2km de plat jusqu'au bout de la digue et c'est le grand moment attendu !

Ce sont les premiers bains de pieds, floc floc ! Des cris, des rires !  Je me concentre, mais que c'est dur de ne pas prendre un fou rire. Schlooouuuup ! ça fait ventouse ! Heureusement que mes baskets sont bien accrochées. Ziiipppppp ! Mais c'est que ça glisse aussi. Nouveau fou rire.

Il y a des fossés à sauter, des rivières à traverser, des parties de sable tout mou et collant aux semelles, mais heureusement aussi, des endroits un peu herbeux et stabilisés pour se reposer un tantinet et prendre un semblant de rythme régulier. Je me régale ! Lève bien les genoux pour ne pas perdre trop de temps dans les rivières, mais aussi, m'applique dans les portions glissantes à rester bien souple et stable pour ne pas faire de gros efforts supplémentaires qui pourrait nuire pour la suite. Je m'arrête trois fois pour prendre des photos, puis repars dans l'objectif de reprendre mon retard du à l'arrêt. Il y a un moment fou, où on suit ce qu'ils appellent un canyon avec un sol très instable où je dois bien mettre la main ou les deux, même, plusieurs fois pour ne pas m’étaler !

Allez, encore 3 grosses rivières à traverser avant de récupérer la plage du Crotoy. Je me suis jamais autant amusé sur une course. La plage n'en finit plus, mais là, on peut courir, quoique par endroit, c'est encore un peu mouuuuu ! Et enfin arrive la petite remontée au village avec son ravito, que je zap complètement, à part un verre d'eau et retour sur la baie pour revenir par un peu près le même chemin qu'à l'aller;

Floc floc ssssccchhhhlouuuupppp floc ziiiiiiipppppp et floc de nouveau et je vous passe les commentaires et rires de circonstance. Par contre, j'ai l'impression que le retour fut plus aisé et que les obstacles ont mieux passé qu'à l'aller. Je ne me suis pas arrêté une seule fois, juste ralenti dans les moments glissants et survolé les rivières, dans un style.... je dirais comme à la plage quand on rentre dans l'eau en courant ! C'est spectaculaire et ça fait beaucoup de bruit et d'éclaboussures, mais c'est assez efficace.

La fin est de pure folie ! Des haies de spectateurs en transe qui attendent la moindre chute comme au spectacle ! Je ne leur ai pas donné ce plaisir, mais c'était très limite. La remontée sur la digue, fut un peu délicate, car par moment c'était plutôt du sable mouvant qui nous aspirait vers le bas. Et enfin, le sol dur, que j'avais, le temps de l'aller-retour de la baie, complètement oublié. 2 km pour faire le tour du port au milieu d'une foule très sympathique et enfin, les derniers 200m en mode sprint juste pour le plaisir de vitesse pure !

1h38' de régal dans un cadre plus que magnifique ! Du monde ! Et une organisation au top même dans la baie.

17km inoubliable à jamais !

Des douches pour tout le monde !

A refaire !

T'en a pris plein la vue, là est l'essentiel   et comme a l' accoutumé un Cr a la perfection qui mérite d'ètre lu et relu !   
Je connais pas trop ce genre de courses, il y en a peu vers chez nous.   

   Joss !

Vers chez moi aussi, il n'y en a pas trop et c'est pourquoi je me déplace pour en trouver    

bon c'est pas pour dire, mais quand même quand on lit les déclarations des premiers (http://www.courrier-picard.fr/sports/athletisme-double-quadruple-dans-la-chaleur-de-la-baie-videos-ia202b0n393776), on se dit qu'on a eu raison de la trouver dure !!!!   


Willy Nduwimana est devenu dimanche le premier à s’imposer à quatre reprises sur la Transbaie. Chez les dames, Immaculate Chemutai l’a imité peu après.
Willy Nduwimana s’est envolé dès les premiers kilomètres vers une victoire qui lui semblait tellement promise
En 2009, Willy Nduwimana remportait sa première Transbaie.
Encore néophyte de l’épreuve, il avait connu la mésaventure que beaucoup ont testé en perdant ses chaussures dans la Baie de Somme. Une anecdote dont le souvenir le fait sourire : « C’est vrai que j’avais gagné pieds nus ! Mais maintenant, je sais qu’il faut serrer très fort les lacets. » Ce dimanche, le coureur burundais licencié à Villeurbanne est devenu le premier à s’imposer à quatre reprises dans cette course qui a de nouveau réuni près de 7 000 coureurs et plus de 25 000 spectateurs.
Cette édition 2014 semble toutefois devoir être classée à part. « Par rapport à toutes celles que j’ai faites, c’est certainement l’une des plus dures, voire la plus difficile » tranchait Nduwimana. Rejoint par Immaculate Chemutai, victorieuse elle aussi de sa quatrième Transbaie : « C’était vraiment très dur, pas à cause de la chaleur car il y avait de l’eau pour se rafraîchir. Mais en raison de la boue, il y en avait vraiment énormément ». D’où une question, somme toute légitime, la prime de 650 euros accordée au vainqueur - homme et femme, l’égalité est respectée - est-elle suffisante par rapport à la difficulté de la course ? « Pas vraiment, répond Nduwimana, par rapport à d’autres courses ou d’autres sports, c’est quand même très difficile. »
Derrière le Burundais, les Picards ont su profiter de l’absence des autres coureurs africains, déjà repartis au pays, la course étant disputée plus tard qu’à l’ordinaire. Bien que souffrant de la cheville, Antoine Dubreucq (Val de Somme) a pris la deuxième place. « Par contre, Yohan avait terminé devant moi à l’Amiénoise, je voulais prendre ma revanche. » Yohan Violon, le Compiégnois, complète le podium, pour sa cinquième participation. « C’est la plus dure ! » soufflait-il à l’arrivée. « En plus j’ai fait un mauvais choix de chaussures, elles étaient trop lourdes au départ alors en plus gorgées d’eau... Sur certains passages en Baie, on ne pouvait que marcher à cause de l’eau, j’en attrapais des crampes aux ischios. Malgré tout, je repars très satisfait ! »
Et prêt à revenir en 2015, tout comme Sandra Beauvais. Première Picarde, comme l’an passé, la triathlète beauvaisienne termine deuxième féminine.
Le chrono ? « Pas important, soulignait-elle dans un grand sourire à l’arrivée. Je viens parce que j’aime vraiment courir, c’est toujours un bonheur d’être là. Et puis le temps ici est tellement aléatoire avec des conditions de course qui peuvent changer énormément d’une année sur l’autre. Non, le plus important, c’est le plaisir de la course ! » Comme pour les près de 5 800 qui ont franchi la ligne d’arrivée à Saint-Valery. En pensant déjà à l’édition 2015, évidemment...

 On m'en a parlé, oui une belle partie de rigolade il paraissait et tu confirmes bien  
bravo toi car pas simple tout de même  

Merci !

Je pense la refaire l'année prochaine.

Avec un peu plus d'expérience...   

Quelques photos prises par moi pendant la course (je peux enfin lire la carte mémoire).


C'est la foule juste avant le départ !


La descente dans la baie au bout de 4km








Arrivée au Crotoy après 4,5km de traversée. Ravito au village, puis on remet ça


Et la douche bien méritée à l'arrivée !