Je me suis décidé assez tard pour faire ce marathon. Deux raisons m'ont pousé à y participer, me faire un petit objectif de fin de saison après les 100km de Theillay, mais surtout, c'était une manière de rendre hommage au créateur du marathon d'Orléans qui nous a quitté cette année.
Vu que je n'ai pas trop (voire pas du tout) travailler la vitesse ces derniers temps, je comptais surtout sur mon fond pour passer cette épreuve, un seul objectif finir en espérant moins de 4h, mais je ne suis pas sur que ce soit gagné. Secrètement j'aimerai bien 3h50, mais ça me parait optimiste.
Les conditions météo annoncées sont bonnes, avec du soleil et une température max avoisnant les 20°, ce qui sont des conditions exceptionnelles pour le marathon d'Orléans, qui se déroule d'habitude avec des température proche de 0° et un temps qui navigue entre brouillard et pluie fine. D'ailleurs à l'origine, il s'appelait le marathon givré. Les traditions se perdent
.
Malgré le beau temps ce n'est pas la foule, moins de 250 participants, mais une bonne ambiance avant le départ. Une fois le dossard récupéré je me mets en tenue, je garde un tee-shirt technique sous le débardeur, la température est encore fraiche et je préfère assurer en cas d'une baisse de régime de ma part pendant la course.
Après un petit échauffement, plutôt un réveil musculaire, je me place sur la ligne de départ, plutôt vers la fin. Il est 9h30 quand le départ est donné dans le campus universitaire jsute en face le parc floral. La parcours je le connais plutôt bien, mis a part les zones de départ et d'arrivée, c'est deux boucles du semi de l'indien que j'ai fait à de nombreuses reprises.
On fait un peu de tourniquet dans le campus et dans le quartier de la Source, je passe le 1er km en 5'50" et j'ai l'impression qu'il ne faut pas que j'accélère si je veux tenir la distance. Avec le soleil bas et sans mes lunettes, j'ai du mal à lire mon chrono tous les km, au 5ème je crois deviner 28', je commence à me sentir un peu mieux en jambes, si j'arrive à tenir ce rythme, je devrais arrivé à faire un chrono dans mes objectifs
Premier ravitaillement, je prends le temps de bien m'hydrater. Le peloton est déjà bien étiré on est un petit groupe de 4 coureurs, 2 femmes, 2 hommes. On a une allure régulière qui me convient bien, d'ailleurs je suis souvent à l'avant du groupe et je commence à être un peu rassuré pour un chrono en mois de 4h. Je ne regarde même plus mon chrono, au km8 mon comapagnon de route annonce qu'on est à un peu plus de 11km/h de moyenne, pourvu que ça dure...
2ème ravitaillement, je prends un peu plus de temps que mes compagnons de route, je reviendrais rapidement sur eux sans forcer, je me sens de mieux en mieux à courir maintenant que le mazout est bien chaud, je ne cherche pas accélérer pour autant. Une concurrente du groupe décroche, c'est son 1er marathon, elle préfère assurer, elle arrivera au bout dans bon état de fraicheur.
Ravitaillement au 16ème, comme aux précédents je prends le temps de bien ravitailler, à peine reparti je dois m'arrêter pour une escale technique, ce qui est plutôt bon signe chez moi, car j'ai tendance à ne pas assez m'hydrater. Je rattraperais mes compagnons un par un d'abord la féminine vers le 20ème, que je doublerai, puis l'autre concurrent au semi que je passe en 1h53 et des bananes.
Ravitaillement de mi-parcours, je continue de bien m'alimenter et surtout m'hydrater, j'en profite pour retirer mon tee-shirt et ne garder que le débardeur, il commence à faire bon. A partir de ce moment je vais être seul, mon compagnon de route levant le pied en me souhaitant bonne chance. Je commence à rattraper des concurrents un par un, certains marchent. j'ai toujours quelqu'un en point de mire que je remonte, c'est motivant, je fais attention de ne pas m'euphoriser pour ne pas me griller.
Pasage au 30, j'ai complètement zapper le chrono, je continue à mon allure, je me sens super bien, les km filent vite. au 37ème un pont sur la voie ferrée, ce long faux plat est la seule difficulté du parcours, je m'efforce à la passer en courant, beaucoup de concurents marchent à cet endroit que je doublerais. Dans la descente je relance un peu, mais je sens que cette petite côté à laisser des traces, les muscles se font bien sentir, mais j'ai quand même le sentiment que je peux aller au bout sans marcher.
Dernier ravitaillement au 38ème où je m'arrête pour acaler un gobelet d'eau vite fait, le départ un petit peu laborieux, mais j'arrive à relancer la machine et à reprendre des concurrents.
Au 40ème le président du club qui officie en tant que signaleur, m'encourage et m'annonce en 3h37, ça me motive pour bien finir
Retour dans le campus, à 500m de l'arrivée tout un groupe d'étudiants se sont assis face à face sur 2 lignes pour faire une haie d'honneur et font la ola quand on passe entre eux ...
Virage à droite, virage à gauche et les derniers 100m.
J'arrête mon chrono 3h49'47, pour 3h49'53" réel. C'est le chrono que j'espérais mais sant trop y croire.
Promis pour l'an prochain je me prépare correctement.