Dernièrement, je n’avais plus de jambes… sans doute à cause de l'enchaînement de compétitions ces derniers temps mais en courageuse petite runneuse, je voulais tenter l'ascension du Col de Vence à la fois pour découvrir la course et pour travailler en montée puisque je suis tellement mauvaise à ce jeu là.
Me voilà donc au départ de l’ascension du Col de Vence, parcours qui dans ma tête fait 11.5 km alors qu’en fait c’est 11.8, allez savoir pourquoi je l'ai raccourci
. Le dénivelé est de +620 m. C’est une course qui compte pour le challenge montagne et effectivement il y avait du beau monde au départ.
J’ai le temps de papoter avec tout le monde avant le départ et de faire quelques lignes droites d’échauffement et de bien m'hydrater.
La course commence par un tour du village sur le plat, beaucoup se faufilent déjà….j’ai déjà perdu mes deux V4 repères…bon, je mets le mp3 en route et j’y vais tranquille. Dès la sortie du village ça grimpe et j’ai déjà chaud (punaise, c’est pas possible ça
), pourtant je suis cool, je force pas. Le kilométrage est annoncé à l’envers, on vous indique combien il reste jusqu’au sommet et le % de pente sur le km qui vient.
Un premier ravito me permet de me rafraîchir mais je ne m’attarde pas.
Je monte tranquillement, j’ai deux femmes en ligne de mire, je n’arrive pas à les rattraper. Jusqu'aux environs du 6ème km, ça tient encore puis nous abordons un passage où la pente est plus marquée et sans la moindre goutte d’ombre, un gars me double puis marche, je retrotte, je le double et je marche, il relance, etc. etc. au moins nous avançons tous les deux !
Surprise, après un virage, je vois les coureurs qui sont derrière moi en contrebas, un de mes V4 favoris et là alors que j'étais persuadée qu'il avait filé! Il me rattrapera et me doublera dans cette partie difficile. L’autre V4 est derrière, j’ai du le doubler dès le début sans m’en rendre compte. J’ai toujours la même femme en ligne de mire, l’autre a filé….
Un autre ravito arrive, je me rafraîchis et je bois un peu. Je remonte le T-shirt, je le coince sous la brassière, les reins à l’air, ça va beaucoup mieux. Je vais ensuite marcher souvent mais pas longtemps et rapidement. Je finis par lâcher le gars et je remonte quelques autres coureurs. Je me suis faite doubler surtout sur le début, là je remonte quelques places pour recoller derrière la femme du début.
Avant dernier ravito, je mange un peu de pain d'épice et j'arrive à rattraper et dépasser la femme devant moi (qui n’a jamais marché elle, bravo !). Une autre nous double, j’essaye d’accrocher mais je n’y arrive pas.
Dernier ravito et il reste un km, Alain est redescendu me chercher mais ce km me paraît trop long, je trotte mais en voyant la dernière côte, je décide qu’il faut que je marche. L’autre femme que j’avais perdue de vue est là, elle marche après la côte, ça me relance, j’arrive à la rattraper et je la double dans le dernier 50m qui est sur un chemin de terre.
Temps final 1h31’18’’,
. Je peux donc confirmer que j'ai des muscles qui servent pas à grand-chose, le souffle ça va, les mollets ne répondent pas. Le premier a quand même bouclé ça en 45’03’’ et la première féminine en 54’21’’.
Je vais au ravito, un bon coca, puis je récupère mes affaires gardées par une amie et je me change parce que je suis bonne à essorer. J'attends le tirage au sort et l’apéro. Finalement, je ne redescends pas en navette avec Alain mais avec des amis qui vont au restaurant, ça m’évitera de préparer un truc en rentrant parce que là je ne me sentais pas. D’ailleurs j’ai fait une petite sieste de 20 minutes de retour à la maison et j’ai ensuite passée une mauvaise nuit, le soleil m’a trop tapée dessus.
A part ça, je sens que les mollets ont bossé (c’est pas vraiment des courbatures, sont juste durs…) et puis surprise, j’ai beaucoup aimé ce type de course ! Paysage magnifique, à mon allure j’ai bien eu le temps d’admirer la vue et de sentir le thym et autres !