[24h de Roche la Moliére 2006]CR d'Erik

Voilà je vous le propose enfin ce CR, ne m’en voulez pas mais il est vrai qu’en rentrant de Roche, je me suis plus consacré à la coupe du monde de football. Evidemment après c’était plus dur de s’y remettre. Promis j’ recommencerais plus .

Les 24h de Roche La Molière (42) le 10 Juin 2006

Avant de commencer ce CR, je tenais à vous présenter deux féminines inscrites sur ce double tour d’horloge. Il s’agit de Laetitia WARENGHEM et de Marie Claudia NOYER , rien d’exceptionnel me direz vous, sauf que 65 années séparent ces deux concurrentes. 24 ans pour Laetitia et 89 ans pour Marie Claudia., Pas de catégorie, elles sont bien inscrites sur la même course, nous rappelant, s’il en était encore besoin, que le monde de l’ultra est une belle et grande famille.
Revenons à nos moutons…….
Fin 2005, je décidais que l’année à venir serait celle de mon baptême, celui de courir un 24h. Un coup d’œil sur le calendrier des 24h 2006 , je choisissais Roche La Molière , et même si je m’apercevais peu de temps après que ce ne serait pas de la tarte au vu du parcours bosselé, rien n’y changeait, les congés étaient posés, ce serait bien celui-ci !!

La période de préparation fut cependant perturbée 6 semaines avant l’échéance par une périostite tibiale, 20 jours de coupure totale pour récupérer puis 2 semaines avec plus de 100km sur circuit, tout était rentré dans l’ordre, j’étais fin prêt !!
10 Juin, le jour J, mes parents s’étant proposé de faire le voyage en ma compagnie, cela me permettra de rentrer au bercail si tôt la course terminée, j’avais prévu sinon 3 à 4 heures de repos avant de prendre la route (+ de 3h).
On arrive à Roche la Molière vers les 13h30, on trouve facilement le stade de Beaulieu où sera donné le départ à 16h, je fais le tour des installations, récupère ma puce et mon dossard. Mon portable sonne, c’est Christian, on arrive tant bien que mal à se localiser et on fait plus amplement connaissance, c’est génial de mettre un visage sur un pseudo, Christian est fort sympathique et fait beaucoup plus jeune que son âge, il me fait part de ses craintes concernant sa cheville. On se donne rendez vous au départ dans quelques instants, le temps de se mettre en tenue de combat !!
Je mets un ensemble léger, il fait bien chaud, il est 15h et le thermomètre digital de la voiture affiche 32°. Il faudra bien gérer les 4 premières heures sous cette chaleur, j’enduis les endroits les plus exposés de crème solaire, fixe la puce à la cheville, épingle mon dossard sur le cuissard et prends une casquette, je suis prêt.


15h45, c’est la photo de groupe avec le traditionnel collier vahiné, puis un petit tour de stade tous ensemble avant le départ sous les applaudissements des spectateurs, chaude ambiance, c’est le cas de le dire….
On se retrouve devant la ligne, le décompte est enfin donné, juste le temps de se souhaiter mutuellement bonne chance avec Christian et c’est parti.

Le départ est positionnée sur la piste d’athlé autour du stade, au beau milieu de la ligne droite, on va jusqu’au premier virage et on sort de la piste, c’est là que se tient le ravito pour les individuels, puis on sort de l’enceinte sportive en franchissant le portail d’entrée, de suite à gauche se tient la fameuse côte, environ une centaine de mètres qui nous mène jusqu’au lotissement, faux plat légèrement montant, une fois traversé on se dirige vers le bois et ça plonge littéralement avec une descente d’une trentaine de mètres pas plus mais qui à la longue use la machine. Dans le bois c’est la partie cool du circuit, à l’ombre, faux plat léger en descente sur 700 mètres. En sortie on trouve 2 petites bosses, pas méchantes au premier regard mais j’ai souvent marché pour les passer, on retrouve le bitume par un faux plat montant qui va nous mener jusqu’au stade (50m). On longe la piste sur environ 200m avant de la reprendre et d’y faire 200m de plus pour franchir le portique de départ ou d’arrivée comme vous voulez !!
Les parties difficiles sont, la côte après le ravito, je ne l’ai couru (disons plutôt trottiné) que 2 fois, les 2 premiers tours, je l’ai passé en marchant le restant de la course, vient ensuite la grande descente après le lotissement, j’ai essayé de marcher quelquefois mais quand les jambes sont dures c’est pire, alors on se laisse aller. Et enfin l’enchaînement des 2 petites bosses après le bois, là j’ai marché aux heures les plus chaudes, la nuit ça passait en courant. Il y a bien aussi l’entrée sur le stade en journée jusqu’à la ligne de départ (400m) mais là c’est pas une difficulté technique c’est la chaleur qui y règne, le cagnard plus les barbecues des spectateurs présents autour vous donne l’impression de rentrer dans un four à chaque tour !!

On part tranquille avec Christian, toute façon ça se bouscule pas, j’aime ces départs de course cool. On prend connaissance du tour et à la fin de celui-ci on s’arrête au ravito , surtout bien s’hydrater avec cette chaleur. Lorsque l’on quitte au bout de quelques secondes le ravitaillement, on se dirige vers la première côte que l’on passe en trottinant (pour ma part ce sera la dernière fois, ce sera une partie « marchée » ensuite). On court ensemble avec Christian environ 1h avant qu’il ne s’arrête, sa cheville lui cause des soucis, heureusement je le retrouverais plus tard dans la course. Je continues tout doucement mon chemin en marchant 2 fois sur le parcours pour un total d’environ 300 mètres (parties difficiles) et en m’arrêtant quelques secondes au ravito. A cette occasion j’avais pris ma montre et comme cela ne servait à rien de chronométrer la course, j’en ai profité pour démarrer mon chrono à chaque arrêt, je l’arrêtais dés que je recourrais, j’aurais donc à la fin mon temps de pause total, mise à part les 20 sec au ravito pour prendre à boire et à manger et repartir en marchant, je dois avouer que ça m’a quelque peu boosté certaines fois.

Il est 20h, même si l’on ne souffre plus de la chaleur, je décide de faire une petite pause, au moins pour me changer et pour appeler Régis (Lunéo) qui prend des nouvelles pour le forum, c’est mon 16éme tour, tout va bien. Je m’arrêterais en tout une vingtaine de minutes (calculées sur le chrono). Je repars paré d’une nouvelle tenue, il commence à faire vraiment bon pour courir maintenant. Sur les ravitos j’avais prévu d’alterner sucré/salé mais il n’y a pas grand choix de salé, je sais pertinemment que cela va me faire défaut, mes parents ayant pris la glacière pour pique niquer je leur demande au passage s’il ne leur resterait rien de salé, ma mère me tend un sachet avec à l’intérieur une vingtaine de tranches de saucisson en me demandant si çà irait, fichtre que oui que ça me va !! c’est justement ce à quoi je pensais !! Je peux vous dire que je n’oublierais plus ce genre de détails qui aurait pu me coûter cher, ils pensent vraiment à tout ces parents, grand merci à eux !

Je continue ma lente progression, à 23h je passe mon 50éme Km , il fait bon maintenant, beaucoup de concurrent se sont arrêtés pour déguster la soupe préparée par les bénévoles, moi j’aime pas ça alors je cours et je grignote au ravito.

Tout en courant je cogite un peu, cela me ferait quand même du bien un petit plat chaud, et en repassant devant le foyer, Christian finit de me convaincre en me vantant les bienfaits de la dite soupe. Ok je m’arrête la goûter, il est minuit !!

Je rentre dans le foyer me faire servir, je change aussi de tee shirt, la gentille bénévole m’a servi un bol de soupe énorme que j’honorerais jusqu’au bout, je voulais pas risquer de la vexer !! Heureusement qu’à cet instant ma mère n’était plus dans les parages, elle qui a eu tant de mal à me faire ingurgiter ce met il y a quelques années lol !!!!
A la table des convives je me retrouve aux côtés de Pascal Lehoussel et Alain Forcella, 2 joyeux lurons bien connu dans le monde de l’ultra. Alain est un bout en train hors pair et on rigole bien de ses pitreries, tant et si bien que l’on ne bougerait plus, content et repus !! Je sors du foyer après presque 45mn de pause (et encore c’est rien à côté des 2 zouaves). On repart en marchant et on se dit qu’il nous faudra bien un tour comme ça pour aider à la digestion.
A la fin de ce tour intégralement marché je passe sous le porche et la lecture de ma puce m’annonce que je suis 52éme, whaou pas mal de places perdues (j’étais 26éme à minuit), cela fera mon challenge pour cette nuit, essayer de remonter au classement petit à petit. On se remet à courir, chacun à sa vitesse spécifique et la gestion des arrêts au ravitaillement fera que je ne reverrais plus mes 2 compères de cantines jusqu’à la fin.

Même s’il fait bon, j’ai revêtis mon coupe vent, mieux vaut ne pas prendre froid, dans le feu de l’action on ne se rend pas toujours compte !! J’ai cependant une petite douleur (appelons çà plutôt une gêne) sur l’avant de la cheville gauche depuis la reprise après le repas. Ce n’est pas une périostite, ça j’en suis sûr, je connais malheureusement bien les symptômes de la périostite, non c’est autre chose que je n’ai jamais eue. Une tente avec quelques kinés est en place, je m’assure qu’il y a du monde pour la nuit et je m’y arrête pour consulter. La kiné présente ne met pas longtemps à diagnostiquer, il s’agit du muscle releveur du pied qui est enflammé, c’est une blessure très fréquente chez les coureurs de grand fond qui apparaît surtout sur terrain vallonné. Elle me dit que c’est certainement dû à l’accumulation des bosses et à la grande descente, qu’il n’y a pas grand chose à y faire, qu’aucun massage ne serait efficace et qu’il faut prendre son mal en patience en espérant une amélioration, quoique sur ce dernier point je la sens pas très convaincante lol. Je sors de la tente en la remerciant et me dirige vers le foyer où sont stockés les sacs des participants, j’avais embarqué dans le mien une trousse à pharmacie et à l’intérieur une boîte de Doliprane, j’en prends 2, la douleur est supportable pour l’instant mais je ne veux pas attendre le dernier moment. Je renouvellerais la prise des cachets si cela s’avère efficace. Je sors du foyer et m’enfonce dans la nuit sur ce circuit que je commence à très bien connaître.

Il est 3h du mat, je boucle mon 72éme kilomètre, j’ai remonté pas mal de place au général, les cachets ont fait effet, je ne sens pratiquement plus mon tibia. Il est dit que tout coureur d’ultra se retrouve dans un état euphorique à un moment donné de la course, pour moi il arrive à cet instant, le fait de me voir grappiller des places à chaque tour me booste. Je suis tellement bien que je ne veux même pas m’arrêter pour donner des nouvelles à Régis (il travaillait de nuit), désolé !! A part la première montée que j’effectue en marchant, le reste est intégralement courue, même s’il y a des portions mal éclairées où l’on n’y voit pas grand-chose. Pas mal de coureurs se sont arrêtés pour dormir un peu, je remonte encore plus dans le classement !! Tant et si bien qu’à 7h du matin je me retrouve 24éme.

Je décide de m’arrêter un peu pour me changer, je quitte le coupe vent. Même si ça à l’air d’aller, je ne veux prendre aucun risque et je prends encore 2 dolipranes (en fait j’ai renouvelé toutes les 3h sur le conseil de Régis).

9h, le soleil tape fort déjà, la fatigue aidant, on le ressent beaucoup plus que la veille, va falloir tenir jusqu’à 16h avec ce cagnard !! A chaque tour, à l’entrée sur la piste, se trouve un bidon bleu avec des éponges dedans, j’y plonge ma main à tous les tours et je presse l’éponge sur ma nuque, j’ai fait cela jusqu’à la fin, j’étais bien imbibé LoL !!! Je continue d’alterner course – marche dans la montée – arrêt systématique au ravito, ma place au général varie de la 22éme à la 24éme. Le soleil est au zénith, il est 12h, nombreux sont les spectateurs qui sirotent un pastis à l’ombre aux abords du stade, quant à moi je boucle le 130éme Km.

Mes parents sont de retour en bord du parcours, je m’arrête quelques minutes pour leur donner des nouvelles ainsi qu’à Régis au bout du fil, je comptabilise cet arrêt sur mon chrono (ainsi que ceux pour me changer). Pas de douleur, j’me sens bien !!

Arrive 14h, je totalise maintenant 142 Km et je suis 21éme, à ce stade j’ai qu’une idée en tête, passer les 150 km et garder cette place au général. 8 Km pour 2 heures de course, facile me direz vous, le problème c’est que vous en avez couru 22 avant et vous sentez bien que ça peut lâcher à tout moment, donc faut y’aller molo !

Un concurrent est en totale perdition sur le parcours,il s’agit de Tivikov (Russie), 4 fois vainqueur des 9 dernières éditions avec une marque record à 228km. Aujourd’hui tout va mal pour lui et il se traîne sur ce circuit, parti certainement trop vite, je lui reprend un à un tous les tours qu’il avait d’avance sur moi. Je l’encourage à chaque dépassement, le monde à l’envers !! Il n’abandonnera pas, quel courage !! et il finira juste derrière moi au classement général à quelques mètres seulement. Preuve en est que tout peut arriver, même au grand champion, je tire mon chapeau à cet athlète qui à montré un grand respect aux organisateurs et à tous les autres concurrents en terminant sa course alors que cela aurait été plus facile d’abandonner tant la performance du jour ne représentait pas sa vrai valeur, bravo !!

J’entre dans la dernière heure de course, je passe le 150éme Km à 15h15, maintenant c’est du bonus !! Je ne vais pas m’arrêter là, je veux conserver cette 21éme place qui m’est attribué depuis un bon bout de temps. Pas de douleurs mais les jambes sont terriblement lourdes et la chaleur insoutenable, je sais maintenant que je vais aller au bout mais il me faut puiser dans les réserves, je marche un peu plus, il m’aura fallu 40mn pour boucler 2 tours de circuit. Un peu plus de 154 Km à 15h54 précise lorsque je passe sous le portique, je me dis « va jusqu ‘au ravito (150m) puis basta !!! » mais arrivé au ravitaillement, je lance à mes parents tout prés « allez, une dernière côte pour la route et c’est fini », je continue donc en essayant de monter la dite côte en trottinant, peine perdue, j’échoue après 15 à 20 mètres tout au plus, trop dur !! Je continue en marchant, de toute façon j’entendrais certainement le décompte final. Je me remets à courir arrivé en haut, j’ai plus trop la notion du temps, j’ai même cru qu’ils avaient oublié la fin de la course.

J’entends enfin le décompte, je suis parcouru par une vague de frissons tellement c’est bon, quand celui-ci arrive enfin à zéro, et nous délivre, je remets mon dossard à une bénévole, j’ai parcouru 600m sur ce tour et il me faut maintenant rebrousser chemin pour rejoindre le stade.

J’ai bien fait de continuer sur le dernier tour car les 3 concurrents devant moi (dont Tivikov) se sont eux arrêtés au 77éme, je passe donc 18éme au général avec 155,015 Km. Je jettes un coup d’œil au chrono comptabilisant tous les arrêts de mon 24h, il affiche 2h21, cela veut donc dire que j’ai passé 21h39 sur le circuit, à courir ou marcher.

Après 20 bonnes minutes de décompression, j’atterris doucement, je récupère mon sac et file droit (enfin pas trop !!) vers les douches.

Ce sont quelques instant après, en sortant de celles-ci, que j’apprends par mes parents que je viens d’être appelé au micro pour une première place et qu’il faut que j’aille me présenter au speaker, tout d’abord je crois à une erreur et je me dirige vers une bénévole en lui posant la question, elle me répond que je suis bien 1er senior.

« - heu, vous êtes sûre ??
- oui, oui 18éme au général et 1er senior. »

Je suis réellement surpris mais ravi, pendant ce temps le speaker m’appelle à nouveau, mis au courant de mon retour, j’éprouve un immense plaisir en me dirigeant vers lui, applaudi par l’assemblée, je n’ai pas l’habitude de recevoir des trophées sur les courses, j’en profite, ces moments là ne s’oublient pas !

Une dernière chose à propos des 2 concurrentes présentées au début, elles terminent toutes les deux ce 24h, Laetitia totalise 102,274 Km et Marie claudia 84,226 Km, avouez qu’à leur âge c’est une véritable perf ! Respect !

Voilà il est temps de quitter Roche la molière, je cherche Christian du regard pour le saluer une dernière fois mais ne le trouves pas, c’est pas grave je suis sûr que l’on va se revoir bientôt autour d’un circuit. Bien sûr je suis satisfait de mon résultat, je me suis bien plu sur ce circuit, pas de coup de barre, pas de gros bobos. Sur un 24h il ne suffit pas de courir, on doit être capable de bien gérer, sinon c’est le début des problèmes, j’apprécies cette tactique qui remets parfois sur le même pied d’égalité tous les concurrents. J’ai hâte d’y retourner….

Nul doute que l’on me reverra au pays de la Circadie !!!

Encore merci pour votre patience…….

Note : 8,91

d'abord, en voyant le titre de ce CR tant attendu....je me suis dit:
"et bien, enfin!!!!! c'est pas trop tôt!"


après sa lecture....et quelques d'émotion.....je n'ai qu'un mot à dire:

BRAVO!!!!!

bon, qd même, je ne peux pas faire si bref pour un si long, si beau CR....

c'est très bien écrit, c'est illustré, c'est plein de sensibilité....on a presque l'impression d'assister à une projection......et je rajouterai....presque, ça donne envie!!!!!!

(pour une rencontre planétaire prochaine.....ben oui, je reconnais que tu avais peut-être raison....

finalement, sur un 24h....chacun peut courir sa distance préférée, et pdt que certains tourneront, tourneront.....les autres pourront , , , , ,papoter, encourager les motivés,

Tu fais bien aussi de préciser qu'à ce niveau là d'efforts, les différences entre concurrents s'estompent, tout le monde se retrouve sur les mêmes "2 pieds d'égalité" ( ) et ce n'est pas si souvent que ça arrive en càp....

tu soulignes aussi le courage et l'implication de ce coureur qui, bien qu'effectuant une contre perf est allé jusqu'au bout de son effort....sans jouer la star blessée....belle leçon de courage et d'humilité, bel esprit sportif!

bravo aussi aux autres participants, bravo à papa et maman pour l'assistance technique !

mille excuses pour t'avoir un peu "branché" sur le temps mis à la rédaction....ce n'était pas du temps perdu!

à la hauteur de l'attente
cette narration nous transporte ...on comprend à travers ton écrit la beauté de l'ultra et la valeur humaine des participants .....

une longue production est ce CR et bien court en m^me temps, tellement il nous captive par son écriture et les sensations décrites
à l'image d'un 24h peut être ...bien long et bien court à la fois

enfin il l'a fait
bravo erik
à bientot
phil

Super Erik,tu auras mis le tps mais ton CR vallait vraiment le coup.Alors felicitation pour ton CR et ta course!!!

super erik je prend plaisir a te lire!!!!

super CR Erik,

ça valait l'attente,
En te lisant, tu me donne envie de tester cette distance,
Un jour peu être

Enfin ton CR mais quel CR !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! magnifique énorme géant à la hauteur de tes efforts fournis avec en plus une victoire au bout pour ton baptême que de merveilleux souvenirs partagés en famille.


Quel fantastique challenge relevé avec brio.

Un plaisir de te lire Erik !
C'est enrichissant avant de faire Millau !

Encore bravo pour ta gestion de l'effort !

Salut Erik

Quel plaisir de lire un CR aussi passionant

Maintenant, je trouve le mien vraiment petit à côté du tien

PS: J'aime bien quand tu mets que je fais plus jeune que mon age

je voulais attendre d'avoir vraiment le temps pour lire ton CR...

j'ai bien fait... ça été un régale! Vraiment tres instructif...
Je pense que si je viens faire un tour au pays de la circadie, je serai un peu moins dans l'inconnu.

Encore bravo!

Merci à tous ces messages sympas . Et puis si j'en fait réfléchir certains sur une éventuelle participation, c'est tant mieux !! C'est un sacré beau challenge et pas si terrible qu'on pourrait le croire.....

Vive le double tour d'horloge

et pourquoi pas l'ultra trail du Mont Blanc à ce moment là?????????

là, tu peux faire + de 2 tours!!!!! et puis....tu vois du "beau pays"!

L'UTMB est une course que moi j'envisage sérieusement pour 2007.

C'est clair que l'UTMB c'est un beau challenge, mais mise à part pour les meilleurs, c'est beaucoup plus de la marche que de la course, mais bon on ne dit jamais fontaine je ne boierais pas de ton eau.....

Christian a écrit:

L'UTMB est une course que moi j'envisage sérieusement pour 2007.

incorrigible Christian

mais Erik....sur un 24h aussi on marche, non?

Oui mais c'est quand même pas de la rando en montagne

rando, rando....comme tu y vas....
Tu as vu le temps des premiers?

certes, ils ne courent pas tout le temps, mais dès qu'ils peuvent le faire, ils mettent les bouchées double pour rattrapper le temps perdu....

Enfin, il est certain qu'il faut pour ça un entraînement très spécifique....et que les montagnards sont largement favorisés sur ce type d'épreuve....

Si on se pointe là, même en étant bon coureur, sans prépa adaptée.....ça craint!

Moi, c'est sur la Fila que j'ai vu des coureurs expérimentés rebrousser chemin dans l'ascension d'1 col....parce que déçus de ne pas pouvoir grimper en courant (et pourtant, c'étaient des "bons"....sur route!) Jacquerot, Sherpa....Corinne et les autres y arrivent, eux....mais c'est leur terrain de jeux!)