Nous sommes en 122 ap. J-C, Rome est à l'apogée de sa puissance. Depuis 5 ans, l'empereur Hadrien a succédé à l'empereur Trajan. Trés attentif à l'administration des provinces, il n'hésite pas à parcourir son empire.
En cette cinquième année de règne, après avoir réglé les affaires de la Bretagne (Angleterre), Hadrien passe en Gaule, d'abord à Lugdunum (Lyon) puis à Nemaussus (Nîmes), alors, 3ème cité des trois Gaules.
Pour célébrer sa venue à Nîmes, l'empereur lui-même offre aux Nîmois un munus (combat de gladiateurs).
16h il y a du monde à l'ouverture de l'amphithéâtre.
16h30 l'empereur Hadrien arrive sous les acclamations du public !
La pompa militaire : La pompa est un défilé de présentation des troupes. Voyez les légions romaines et les troupes auxiliaires, puis les Celtes, mercenaires au service de l'empereur.
Les exercices équestres : Les cavaliers romains affrontent ici les cavaliers gaulois dans une série d'épreuves d'adresse et de précision.
Le combat celte : Leur façon de se battre est différente de celle des légionnaires romains, mais néanmoins très efficace.
Le Munus : Au 2ème siècle de notre ère, la gladiature est à son apogée. Parfois esclaves, mais le plus souvent libres, les gladiateurs sont tous des professionnels très bien entrainés qui appartiennent à une troupe.
Leur propriétaire s'appelle le lanista. Il a sous ses ordres plusieurs doctores qui entrainent les différents types de gladiateurs : le mirmillon, le thrace, le rétiaire ou le secutor qui possèdent un équipement spécifique, appelé armatura. Le combat est toujours encadré par un arbitre qui garantit la réalité de l'engagement.
La pompa des gladiateurs : Ce défilé permet d'admirer les champions qui nous sont offert par l'empereur.
Les gladiateurs à pieds : Vous assistez ici à un combat qui oppose deux gladiateurs. Les combats sont encadrés par un arbitre.
Je vous propose de revivre un combat qui a réellement existé dans les arènes de Nîmes :
celui qui oppose Eros le secutor à Xantius le rétiaire (attesté sur un médaillon retrouvé à Cavillargues).
La mort n'est pas systématique. Elle est seulement possible lors de grands spectacles (munus). Dans ce cas, le publique prend un grand plaisir à exprimer son avis sur le combat. Afin de gracier un valeureux perdant, il agite un chiffon blanc (mappa).
Le pouce levé ou baissé, n'a jamais existé en ce temps là. L'histoire dit que le vaincu n'a pas été gracié.
Tandis que le boureau (au centre) vient achever le gladiateur vaincu, le champion peut défiler avec une palme !
Les essedarii : Il n'y avait pas de courses de chars dans l'amphithéâtre de Nîmes. En revanche, les gladiateurs essedarii qui combattent sur des chars sont attestés historiquement. Ici, deux essedarii s'affrontent : Martialis défie le gladiateur grec Beryllus.
Et voilà ! C'est la fin du spectacle. Les troupes défilent encore une fois sous les viva des spectateurs, Puis l'empereur Hadrien remercie tous les Nîmois de leurs présences.
J'espère que cela vous a intéressé et que ce n'est pas trop long
Je me suis régalé
Et tout le public a bien joué le jeu !