Commençons par le commencement, c’est-à-dire la préparation de la course, dimanche de Pâques.
Repas léger chez mes parents, nous restons à table de 13h à 16h environ.
Bon. Ensuite je rentre dans mes terres, au Sud des Alpes je trouve de la neige dans le haut des vallées… et 4° en plaine.
Vent, pluie, tout ce que j’aime !
Dimanche soir je me dis que je vais manger une petite salade pour rester légère, oui mais voilà, je prépare mon « gâteau de course » pour le petit déjeuner du lendemain matin et comme il sent vraiment trop bon quand il sort du four, j’en mange la moitié.
Pour rester légère, c’est gagné, surtout avec le lapin en chocho qui a suivi.
Bon, l’aspect diététique étant réglé
, il va maintenant falloir passer une bonne nuit de sommeil.
Ce que je fais à partir de deux heures du matin, parce que je tenais à finir un livre.
Réveil lundi matin : pas faim. On se demanderait presque pourquoi. Un petit smoothie de banane, poire, orange et protéines de soja, et hop, c’est réglé.
Départ pour le lieu de la course, à environ 30 minutes de route. J’arrive sur place, je largue ma titine dans un champ prévu à cet effet, et je vais chercher mon dossard.
Le temps s’est mis au beau, il fait encore venteux et frais, 9-10°, mais le soleil tente une sortie.
Première visite aux locaux techniques, papotage avec les autres coureurs du club que je rencontre, et retour au petit trot vers la voiture pour me changer et fixer mon dossard.
Retour au local d’inscription, deuxième visite aux locaux techniques. Il y a une file d’attente pas possible
, à 10h44 je peux enfin courir vers le rendez-vous à 10h45 pour la photo du club, ça me sert d’échauffement !
Belle affluence du club, et encore il en manque sur la photo! Bibi est l'avant-dernière à gauche
Photo par ci, salut par là
, et retour vers la voiture pour quitter définitivement ma veste. Je reste en maillot manches longues léger et maillot sans manches du club par-dessus, collants 3/4.
Troisième visite… et je file vers le départ, prévu pour 11h15. En raison de l’affluence, ils ont bricolé des petits panneaux qui valent comme sas de départ, je me mets dans le groupe « plus de 50’ » , ayant fait 53’ à l’entraînement sur le parcours mardi dernier, et en tirant la langue qui plus est.
Je dis à une femme de mon club, Elisabeth, que je vais essayer de la suivre et de ne pas la lâcher, elle a 22 ans de plus que moi mais le même rythme
, on avait déjà couru ensemble à l’entraînement et je sais que si je peux la suivre dans les montées, où elle est meilleure que moi, je vais faire une bonne course.
Le départ est donné, ça bouchonne un peu mais avec le chip électronique pas de souci, il n’y a pas le feu au lac pour partir ! Ca y est ! Départ en faux plat montant, il faut faire attention de ne pas céder à l’envie de partir fort !
On dépasse du monde, encore plus dans la descente qui suit. Ensuite très long faux plat en descente, on dépasse, on se fait dépasser, on arrive déjà à 5km, en 24’49’’ à ma montre.
Ensuite les choses sérieuses commencent, un kilomètre en montée, je sue à grosses gouttes ! On nous propose des éponges qui sont les bienvenues, je pompe un peu d’eau et avec le reste je me rafraîchis le visage, le cou et les bras. Pas de chance au ravitaillement suivant, je voulais encore me renverser un gobelet d’eau sur la tête mais de mon côté de la route ils donnent une boisson isotonique, me voilà condamnée à boire !
Après la montée, un kilomètre de descente assez pentue, nous n’arrivons pas à bien en profiter car on récupère encore de l’effort de la montée. Ensuite, il reste environ 3km de montée et faux plat montant. Dur, dur ! Nous avançons contre vent contraire, je ne me plains pas car c’est rafraîchissant ! Elisabeth me dit d’accélérer quand je sens que je peux, je lui rends la pareille mais nous n’y arrivons ni l’une ni l’autre ! Dernière vilaine montée dans le village
, puis petit changement de parcours par rapport à celui de l’entraînement, le tracé de la course a été rectifié de quelques dizaines de mètres pour arriver pile à 10km et être validé par la fédération.
Sur la dernière centaine de mètres en ligne droite avant l’arrivée j’essaie de mettre le turbo mais il ne répond que sur quelques mètres
, au final Elisabeth me rattrape et nous faisons le même temps.
C’est la première fois que je faisais une course en « binôme de lièvres », ça a bien marché, elle m’a tirée en avant dans les montées, et une fois la montée passée c’est moi qui prenais un peu les devants, lui permettant de ne pas fléchir.
Résultat : 51’24’’ et que du bonheur !
But pour 2011 : 50’ ou moins !