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 Marathon d'Olympie 27/03/2016

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2 participants
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freds
 
 



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Marathon d'Olympie 27/03/2016 Empty
MessageSujet: Marathon d'Olympie 27/03/2016   Marathon d'Olympie 27/03/2016 EmptyDim 3 Avr - 11:05

Une semaine après cette course, je vais vous faire mon compte rendu. Un peu de retard mais je n'avais pas le temps de le faire...

La Grèce est un pays de Marathons puisque c'est là que la légende est née, par l'intermédiaire de Phillipides. Pourtant, ce pays ne possède que 6 marathons, celui bien connu d'Athènes mais aussi Alexandre le grand (Thessalonique), Messene, Rhodes, Nafplio et le petit dernier avec sa deuxième édition Olympie. A noter qu'un 7ème marathon est en projet en Crète.

Pour aller à Olympie, c'est le bransle bas de combat, train, avion, voiture, bus, voiture, pas mal de temps de transport. D'un coté, la Grèce ne connait pas beaucoup le train, le principal moyen de transport est le bus. Pas de problème pour aller à Athènes, ensuite le tour opérateur que j'ai contacté (running greece) m'emmène à la plateforme de bus d'Athènes, direction Pirgos et 4h de bus à travers le péloponèse. Les paysages sont magnifiques, on dirait la corse! Le péloponèse possède des montagnes dont le point culminant est à environ 2000 mètres! On voit même de la neige! Pause à tripolis et direction Pirgos. Quelques heures après, me voici à Olympie, dans un hotel. Manger, dodo et me voici le lendemain. Je sens une douleur au genou gauche en me levant et je visite Olympie, les tarifs pour visiter ne sont pas cher, 9 euros au maximum.

Direction Pirgos en bus, je vois des orangers, des citronniers, des oliviers, c'est bien différent de Paris! En arrivant à Pirgos, je constate de nombreux sacs poubelles sur le sol. En fait, la grève des éboueurs règne sur cette ville. Du coup, il y a des monticules de sac poubelle, parfois sur des dizaines de mètres, l'odeur passe parfois à travers le bus, bref, je suis un peu choqué par ça d'autant plus que Pirgos est la capitale régionale, comptant 25000 habitants et que, normalement, la flamme olympique devrai passé par là prochainement. Et vu le nombre de détritus, il y a énormément de boulots à faire!

Je vais au siège régional, on me donne mon dossard, un t-shirt synthétique de la course, du gel, de la crème anti soleil et un sac de course. Repos jusqu'au lendemain avec tout de même des maux de ventre, la faute à un plat trop grand commandé au resto.

Le lendemain, réveil, j'arrive au bus qui nous conduit d'Olympie à Amaliada, lieu de départ. J'ai mis de la vaseline aux pieds et un peu aux mollets. Sur le lieu de départ, je discute avec le 2ème Français de la course, Jérôme Segal, une cinquantaine de marathons à son palmarès, il est maitre conférencier à Vienne en Autriche. Il finira le marathon en 3ème position, un podium pour la France! Je croise également Anders Forselius, un marathonien suèdois globe trotter et Maria Polyzou de team marathon greece, qui a effectué le marathon des jo d'atlanta en 1996.

Nous sommes une centaine de coureurs au départ. Selon jérome, la course risque d'être très dur mentalement. Pour ma part, je me demande comment va se dérouler cette course d'autant plus que je suis en retard sur ma prépa à cause de déshydratation. J'ai pour objectif de battre mon record et de terminer la course. Mais j'aviserai au fur et à mesure. Un petit passage aux toilettes et c'est parti!

La route est fermée pour les voitures à Amaliada, super! 5 premiers km en 31"53, sans trop de soucis, je double un asiatique dès le 2ème km, il semble avoir des soucis, je sens l'abandon pour lui. Passage au 10ème km en 1h04, pas trop de problème. On grimpe une petite cote et passage au 15ème km en 1h39, je suis sur les bases d'Eindhoven. Il commence à faire chaud, je cours parfois avec une bouteille d'eau à la main. Passage au 20ème km en 2h16, quelques difficultés notamment aux pieds. On court en bord de route donc le revêtement n'est pas pareil, ça brule les pieds, j'ai des ampoules après le 12ème km mais ils n'éclateront pas. Passage au semi en 2h24, un peu dans le même temps qu'Eindhoven mais en Hollande, c'était super plat et là il y a eu quelques cotes. On entre dans Pirgos où l'Administration a mis des tentes sur les détritus. En plein centre ville, il y a du monde, le revêtement du terrain est mauvais, on est parfois obligé d'enjamber les trottoirs, il y a beaucoup de monde, il n'y a pas de fléchage. Pour savoir où on va, il faut jouer avec ses yeux, repérer les bénévoles et leur demander la direction. J'ai donc du ralentir plusieurs fois et j'ai donc perdu du temps.

Je préfère quand même me concentré sur la course mais un évènement incroyable et insolite va me choqué, bien que sur le moment, je n'ai eu aucune réaction. Je courrais sur le trottoir quand soudain, je vois un rat passé à une dizaine de centimètres de mes jambes. Oui, je dis bien un rat! Il courrait dans le sens opposé mais il était bien gros! Les trottoirs sont toujours aussi bien déformés, je passe au 25ème km en 2h54, un peu le même temps qu'Eindhoven mais le plus dur est à venir. On est à la sortie de Pirgos, au 25ème et là, il y a personne, pas de bénévole, pas de coureur, pas d'indication, il y a rien! Je sens que je suis perdu, désorienté, je décide de marcher, en espérant que je ne me sois pas perdu. Un coureur arrive quelques minutes après. Je ressent des courbatures aux jambes, d'un coté, c'est un peu de ma faute. On arrive à un faux plat montant d'un km puis une bonne cote d'1km et demi, je marche beaucoup. Passage au 30ème en 3h45, un peu de temps perdu face à Eindhoven. Je pense que je peut tout de même battre mon record perso et j'envisage une technique, 500 mètres course et 200 mètres marche. Contrairement à Eindhoven, je suis sur dès le 30ème km que je vais terminé la course dans les délai, mon moral grandit. Je cours, je dépasse le dernier mais je ressent après deux séries une douleur derrière le genou gauche, ça sent la tendinite. Je cours encore un peu et le dernier me dépasse en chantant une chanson grec pour se motiver. Je pense que ça ne sert à rien de le rattraper, je risque une blessure, je me dis que je terminerai dernier mais que je terminera quand même.

Je décide donc de marcher devant la voiture de police qui termine la course. Je suis dernier mais je le prend bien, avec plaisir. Je profite des paysages malgré les cadavres d'animaux (chat, chiens et j'en passe) sec sur le bord de la route. On me donne à boire, la croix rouge grec me demande si je vais bien. En fait, je gère la situation. 35ème km en 4h29, j'ai rattrapé un peu de temps par rapport à Eindhoven mais l'important est de me préserver. J'ai encore 1h30 pour faire 7km, trop facile pour moi! On arrive au 40ème avec une cote dure, 1km à 7%, je la marche, je vois l'avant dernier marcher lui aussi, je sais que je le rattraperai pas.

Je passe le 40ème km en 5h22 soit presque 5km en 52 minutes, ça pique! J'arrive à Olympie et il y a une pluie torrentielle! J'envisage de courir mais ça me brule les yeux. Finalement, je termine en 5h46, à 9 minutes de mon temps d'Eindhoven.

A l'arrivée, on me donne une médaille et une couronne de laurier. L'organisateur discute avec moi, je lui dis que c'était beaucoup plus dur qu'Eindhoven (Pour olympie, il y avait trois cotes et quelques faux plats) et c'était dur pour mes jambes. Je lui ai aussi dis que ce n'était pas grave pour moi de terminer dernier, le plus important est de finir. Bref, je prend ma dernière place avec philosophie. On me donne une orange, une banane et une bouteille d'eau. Retour à l'hotel et repos. J'ai mis quatre jours pour récupérer de ce marathon.

Finalement, je ne suis pas mécontent de mon temps, j'ai fait ce que j'ai pu. Le fait de développer une stratégie lorsqu'on n'en peut plus (les 500/200) est une bonne idée, je trouve que c'est grâce au marathon d'Eindhoven que j'ai appris sur ce marathon, que j'ai développé des savoirs. Et puis, je n'ai pas terminé dernier! L'asiatique que j'ai doublé au 2ème km a terminé en 6h25! Et le pire, c'est qu'il était tout seul! La police n'était pas au courant qu'il était le dernier!

Mon prochain marathon sera Aargau en Suisse dans 4 semaines, mon objectif pour cette course sera de courir 30km, voir +, et surtout bien mieux me préparer. Cet après midi, vélo d'appart et je reprend la course mardi. En m'entrainant plus souvent et plus efficacement, je terminerai mieux mes marathons et j'aurais de biens meilleurs performances.
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MessageSujet: Re: Marathon d'Olympie 27/03/2016   Marathon d'Olympie 27/03/2016 EmptyDim 3 Avr - 13:15



BONJOUR FRED

ton récit est vraiment très beau on si croirait mais

sans être un grand spécialiste je crois que tu es parti trop vite compte tenu de tes

possibilités actuelles .avec la fatigue du déplacement à gérer en plus.

aura tu assez récupérer pour ton prochain marathon ?, un mois il faut être costaud

et ton premier 5km passe le plutôt en 35 minutes ,je ne pense pas que cela soit

du temps perdu au contraire .

avec les années je ne le coure plus qu' entre 4h50 et 5 h . mais pour finir bien, et

sans " mur " je m' applique à partir le + lentement possible autour de 35 minutes

pour 5 km . et je termine sans marcher et sans fatigue excessive .

mais bien sur tout le monde est différent et tu es beaucoup plus jeune.


bonne récup
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Marathon d'Olympie 27/03/2016
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