14ème édition du trail du Ventoux
Dimanche 20 mars 2016, première compétition cette année, rdv maintenant qui apparaît comme un marronnier dans mon calendrier de course à pied.
Nouveau parcours avec cette fois 2 "bosses" à franchir, 26 km et 1100 m de D+ (l'an passé même distance mais 1300m de D+).
Chat échaudé craignant l'eau froide, je décide cette année malgré une meilleure préparation de partir doucement et de produire mon effort dans les 14 derniers kilomètres.
Entre temps à partir du tracé j'opte pour une stratégie en 6 actes.
1)3km de plat pour m'échauffer
2)9km de montée tranquille
3)4km de descente sans forcer
4)6km de montée où je pourrai exploiter les longues sorties en côte dans le Lubéron
5)4km de descente pour faire parler mes qualités de descendeur :)
6)2km pour finir en beauté sur du plat
Sur le papier c'était du cousu main, sur le terrain, les choses se sont déroulées autrement.
Mon erreur est de n'avoir pas vu que dans l'acte 4) il ne s'agissait pas de montées en sentier mais des pierriers, roches, murs de terre, etc. Bref impossible de m'exprimer, étant bien en chair, la pesanteur me ramène à un principe de réalité.
Où aurais-pu me refaire? L'acte 1, mais mon talon droit et genou gauche me signalent qu'il faut se calmer, donc je cours à 12km/h sans forcer le temps que ça monte en température....
Acte 2) alors ? Oui surtout que j'ai pu monter sans forcer, avec l'arrière pensée qu'il fallait en garder pour la fin...
Acte 3): oui sans doute et encore !!!!! car c'est dans cette longue descente que j'aurais pu exprimer mon potentiel et ma bonne lecture du terrain... mais encore une fois, aurait-ce été raisonnable?
Acte 4), alors c'est l'enseignement de cette course: ne pas regarder celui ou ceux, ou celles/celle devant vous, mais vous imposer un rythme. Même en marchant à vive allure en montée, j'ai repris bcp de personnes quand bien même elles étaient en mode course !!!!
Du coup, acte 5 et 6, j'ai repris du terrain sur un nombre certains de participants et pu gagner 25 min par rapport à l'année précédente.
On termine donc sur une bonne note et des enseignements.
Un détail parmi d'autres: sauf à jouer la gagne, je ne vois pas l'utilité de prendre des risques en descendant à balle des terrains faits de crevasses, pierriers, racines affleurantes, etc.
Tout le monde n'est pas Kilian Jornet qui le fait depuis l'âge de 6 ans. Son œil repère le terrain plus vite, ses pieds sont alertes et c'est un poids coq :) donc impacts réduits.
Je ne sais pas si je m’aligne l'année prochaine. Je préfère maintenant passer à des sorties libres.
Je me suis mis aux compétitions car je ne connaissais pas le Vaucluse et voulait découvrir de nouveaux sentiers où je pourrais me promener, et éventuellement rencontrer des gens.
C'est chose faite.... place maintenant à mon sport de base peut être qui sont les arts martiaux, on verra, mais d'ici là je continue de courir et de suivre vos aventures pédestres.
Au revoir.