Saint Saturnin les Avignon, course dite de la Virade de piécaous.
Dimanche 21 octobre 2012.
Course pédestre de 10,5 kms, principalement sur route avec quelques passages sur des sentiers. Léger dénivelé de 140m.
Etat des lieux avant le départ: du côté des conditions de course: météo clémente, pas de vent.
Pour ma part, j'arrive à la bourre, pas le temps de m'échauffer, je me sert des "lacets" de mon short pour y accrocher mon dossart
Je passe plusieurs bonnes doses de crême sur le jambes et principalement sur ma cheville douloureuse depuis 15jours suite à un "crac" survenu lors d'un match de foot.
Ma motivation: perdre du poids car j'ai pris 3 kilos depuis 1 mois. 1m77 pour 74,5 kg.
Départ de la course à 9h30 dans une ambiance festive, un peu plus de 500 participants s'élancent de la ligne de départ.
Ayant vu le profil de course, à savoir les 6 premiers kms à monter, les 4,5 autres en pente descendante, je décide de partir doucement, à savoir entre 12 et 15kms grand maximum. Il m'arrive de retomber à 10kms/h quand ça monte trop sévèrement.
Je vois passer des concurrents, dont un v2 qui s'étonne "pour la blague" de pouvoir courir plus vite qu'un noir.
Je lui répond qu'il tient le bon bout et qu'à ce rythme il va pouvoir jouer la "gagne".
Bien sûr je plaisante aussi. Mon rythme est régulier, mon but est de pouvoir envoyer du lourd en deuxième partie de course.
Le parcours de la course bizarrement est plutôt roulant, parfois avec de longues lignes droites qui pourraient permettre d'accélérer, mais je n'en fait rien car sans entrainement, je risque de payer ces efforts. Je décide de me concentrer sur ma respiration : 2 inspirations/2 expirations et à avoir une foulée économe sans chercher la vitesse. Je me fait doubler ainsi jusqu'au kilomètre 6. A ce moment il y a un ravitaillement sur lequel je m'arrête, marche 1min, le temps de boire et manger un morceau.
Et là la configuration de course change, je repert l'endroit où ça descent. Et bingo. J'allonge la foulée et monte bien le genou pour atteindre 15kms/h, rythme que je parviendrai à conserver tant bien que mal jusqu'à l'arrivée.
A 1km de l'arrivée, je faiblis un peu et j'entends des coureurs revenir à mon niveau, et même en accélérant un peu, ça continue, je me rend compte que je sert de lièvre quand je perçois la conversation d'un groupe qui demande à l'un deux de se calquer sur ma foulée.
Ni une, ni deux, je place un mine et le groupe explose une première fois. Je place une seconde mine et j'arrive à distance, celui du groupe qui s'était le plus approché de moi. A ce moment, je me dit que c'est le moment de tester ma résistance même quand je suis au taquet. Et ça me motive, je me surprend à tenir plus longtemps que d'habitude et j'arrive même à passer 10 personnes.
Je franchis la ligne en passant sur le fil un dernier concurrent en 49min et 48secondes, alors que j'avais 49'38'' sur mon garmin.
Finalement un bon entrainement et satisfait d'avoir pu résister sur la fin.
Concernant mon cardio, je suis tout aussi content. Bref c'est tout bon pour continuer ainsi.
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Sujet: Virade de Piecaous - Dimanche 21 octobre 2012 
;et pas de bobo ..;la cheville n'a pas craquée ...qu'elle idée aussi de taper dans la baballe 
======= JE SORS 
ensuite la respiration pas compris, mais cela a bien réussi en tous les cas. 
===== JE SORS encore, je ne suis pas rigolote.
Je me rend bien compte que les efforts faits en course ne sont pas sans répercutions sur la forme générale, donc je prend les courses comme des sorties où on peut essayer de pousser légèrement plus que d'habitude. 
..moi aussi j'ai joué à la baballe et même en vétéran ..;mais là le plus dur ..la 3ième mi temps