Salut les z'amis !
Vous êtes vraiment formidables d'avoir pris la peine de m'aider à éclairer ma décision.
Sincèrement, ce n'est pas facile de débuter par la case inconnue !
Je prends connaissance de vos messages, au milieu de ma nuit caniculaire (pffff... impossible de fermer l'oeil
), alors que j'ai des étoiles plein les yeux. Hier après-midi, après ma journée de travail, j'ai demandé à mon mari de m'accompagner en France. Ben vi... j'suis Suisse ! lol
Il y a quelques jours, j'avais fait la connaissance rapide d'un SCOTT Speedster S20 au prix de 1399 euros et avec une réduction de 20%, chez Intersport. Je l'avais trouvé assez sympa, disons même qu'il ne m'avait pas laissée indifférente ! Sans trop me prendre la tête, j'ai vaguement abordé un collègue de travail qui roule beaucoup, afin de lui demander son avis. Rien que pour le prix, il m'a dit que cela valait la peine ! En Suisse, ce même vélo serait vendu aux environs de 2000 euros !!! Pourtant... je ne saurai dire ce qui me retenait. Peut-être un besoin de prendre un peu de recul pour ne pas craquer trop facilement.
Hier, j'ai donc présenté mon petit coup de coeur à mon mari qui, dès le début, a émis des réserves. Le premier s'est défini lorsqu'il a soulevé le vélo en constatant qu'il était assez lourd à l'arrière. Bon ou mauvais argument, je n'en sais rien ! Il m'a dit : "Je n'aime pas cette sensation de poids à l'arrière". Ensuite, il l'a trouvé trop grand pour moi (eh oui... ce n'est pas Intersport qui va faire du sur-mesure
)
Il faut que je vous précise que, lorsque j'étais ado, on m'a découvert une méchante scoliose qui a nécessité le port d'un corset orthopédique. Enfermée durant ma croissance dans une prison corporelle, mon dos s'est bien rigidifié au point qu'aujourd'hui encore, je marche comme droite comme un I. Impossible de faire le dos rond, je peux rentrer les épaules ou plier au niveau du bassin mais je reste aussi raide qu'une planche.
Si je vous précise cela, c'est pour en venir à ma position, une fois perchée sur un vélo. Mon mari trouvait que sur le Scott Speedster S20 je n'avais pas l'air "détendue" mais plutôt crispée à la hauteur des épaules. Il m'a alors montré un autre vélo... et là... c'est le chapitre où les étoiles ont commencé à danser devant mes yeux !!!
J'entends encore mon mari me dire : "Compare un peu avec ce vélo, tu verras que c'est autre chose". Timidement, j'ai lancé un regard sur un magnifique Scott, il m'a alors répondu par un clin d'oeil. Mince... choisi t-on vraiment un vélo avec un coup de foudre ? Certainement pas... en même temps, je dois dire qu'il était très très très beau !
Je me suis assise dessus et j'peux l'dire, j'étais sympathiquement accueillie. Première impression agréable. J'aurai bien aimé lui donner un petit jeu de jambes mais le pauvre était privé de pédales et dans les rayons d'Intersport, je le voyais mal mon tour de France !
Je suis redescendue sur terre, en gardant l'esprit à la hauteur des étoiles, et j'ai soulevé ce vélo. Waouwwww... ce n'est pas ainsi que j'allais me tordre le poignet ! Quelle légerté et pour cause, il n'y avait pas besoin de lire l'étiquette qui pendait à son cou pour comprendre qu'il possédait un cadre carbone.
Après plein de réflexion, une vague de sagesse, un vent de frisson, des chiffres qui s'affolaient dans mon cerveau, une discussion avec le vendeur, je ne savais plus trop que penser.
La semaine passée, j'étais bien allée voir un vélociste, toujours en France, en raison du cours de l'euro qui est sacrément à mon avantage (la Suisse ne fait pas partie de la Communauté Européenne). Ce dernier me proposait déjà un vélo en carbone mais le prix était assez conséquent. Je tanguais entre ses conseils et mon compte en banque. Consciente que ses conseils étaient précieux, que sa vision du modèle choisi serait certainement plus adaptée à mon profil et mes sorties, je l'écoutais en préférant prendre le temps de réfléchir. Il me proposait alors un SPECIALIZED Ruby qui m'avait plus très moyennement pour son esthétique.
Son prix catalogue était alors de 2199 euros
soit près du double que le tout premier Scott que j'avais repéré. Une foule de questions se sont alors pressées dans ma tête, est-ce que je ne regardais pas trop haut, est-ce vraiment raisonnable pour débuter, est-ce que j'aurai assez de temps libre pour en profiter (maman de 4 enfants, travaillant à 100% en horaire irrégulier), etc... etc... etc... Pfffff pas facile cette envie de se mettre au vélo !
Bref, j'en reviens à ce coup de frisson d'hier, chez Intersport.
Allez, je ne vais pas faire durer mon récit en longueur.
Ah... c'est déjà fait ? c'est la faute à la canicule qui m'empêche de dormir
OUIIIIII... j'ai craqué, j'ai fondu (c'est pas ma faute, c'est la chaleur !) et je suis repartie avec un sourire aux anges, un plaisir infini et une farouche envie de tester au plus vite mon nouveau copain. Je suis toute heureuse de vous annoncer l'arrivée de...
... mon superbe SCOTT Cr1 Comp
Pourquoi ce choix ? Parce que j'étais bien dessus avec mon dos raide, parce que son prix était un bon compromis avec ce que me présentait le vélociste, parce que j'avais déjà lu quelques infos sur le net au sujet de ce vélo. Il n'y aura que le futur qui me dira si c'est le bon choix ou pas. J'ai besoin de tester par moi-même, de me découvrir derrière mon guidon, d'apprivoiser ce passage de mon VTT carbone au vélo de route.
Son prix était alors de 1899 euros, avec une réduction de 20% puisqu'il s'agit du modèle 2011 et... une TVA de 252 euros qui me sera remboursée dans 30 jours. Au final, mon Scott, une pompe et une chambre à air m'auront coûté :
1289 eurosVoili-voilou.... il n'y a plus qu'à.... !
Je ne manquerai pas de vous donner des nouvelles et encore une fois : MERCI pour votre amitié virtuelle est tous vos bons conseils. Bonne journée à tous, je file bosser. Tant pis si ma nuit a été brève, j'ai des étoiles plein les yeux !!!