Credi ou Jeudi, Ma Cathy Dufour devant l’ordi pousse un cri.
Que ya ?
J'ai trouvé un truc super : Le tour de l'Audomarois, 123 km
Quoaaaa ?
Oui, 123, départ et arrivée gare de St Omer, circuit fermé... Il va faire beau, ça va être génial.
Hummmm §§§
On prends une chambre d'hôte à la moitié et pas de souci, facile.
L'affaire est dans le sac, on cherche la piaule, on trouve. Un coup de fil after, notre hôtesse accepte de nous faire un frugal repas de jambon, tomates, omelette baveuse à souhait et salade verte, sin gluten, excellent par ailleurs.
Une glace et un café après, nous étions aux anges et peu de temps after au lit et dodo cul sec comme une tequila frappée.
Mais revenons à la journée. Circuit très bien balisé, un plan sommaire mais des explications fournies... Nous avons démarré confiants et sur de nous vers 8h45.
Tout va bien, les passages dans les marais sont magnifiques et plus encore.
Puis the sun shine de plus en plus pire et c'est la que les choses commencent à se gâter...
Le rythme s'abaisse, des papillons viennent gêner la vue de ma moitié, un retour d'intestin venant même déranger un estomac pourtant déjà vide.
Nous avons à peine dépassé les 25 kms et Râ ou Rê, au choix, s'en donne déjà à cœur joie.
Pour changer, c'est dans ces moments la que l'on "sait gare", se perd quoi !
Pour pas changer, nous sommes donc allés brouter hors du tracé.
Quand rien ne va plus, Macathy fait appel à "AÏFONE" et son GéPéESSe... Brave bête, il nous remet sur le bon chemin non sans nous faire faire quelques détours mais aussi quelques coupes dans le tracé.
Et c'est tant mieux car faudrait arriver à la chambre avant que tout le monde soit couké.
les gourdes sont bouillantes et l'eau chaude mélangée à la poudre de perlimpimpim, je vous en dit pas plus...
Solution trouvée, les bistrots donc des haltes à qui mieux vieux à des prix défiants toute concurrence, sans doute devions nous ressembler à des Anglais ou peut être à des Hollandais mais j'en doute ?
Enfin cahin-caha, presque Caen-Cata nous arrivons quasi épuisés devant le refuge.
un coup de sonnette après nous sommes assis dans le salon d'une très belle villa accueillis très gentiment et tout sourire, devant un grand verre glacé, par presque le sosie de Mort Schumann déguisé en Pierre Belmarre, son épouse et leur famille proche.
Une jolie chambre, un lit à sommiers réglables, le top du top, une douche froide et nous re-voila en bas à table avec la famille, presque un repas de famille tout en tenant compte des désirs de chacun...
Que dire ... Putin ce que ça fait du bien et c'est rien de le dire !
Je suis revenu à la fin du premier paragraphe mais au milieu de la dernière phrase, la villa à coté fêtait une crémaillère avec ce qui en découle et un feu d'artifice à minuit...
On peut finir la phrase, la tequila était si frappée que nous n'avons rien entendu !
Ce matin debout 7h00, pas neufs mais moins esquintés que ce que l'on pouvait croire, le pire ayant été le soleil !
Petit dèj à 8h00 comme prévu, très bien et nous partons la fleur au fusil non sans avoir congratulé avec ces gens qui nous ont si bien accueilli et gâté.
Tout bien pendant une paire d'heure, le temps que l'astre jaune vienne assécher nos ardeurs, puis le "calvaire" recommence, entre guillemets car le mot est bien fort mais ce commençait à y ressembler d'autant plus que les cotes sont sévères et paraissent interminables.
inattention ou défaut de balisage, nous nous larguons à nouveau.
Les allers et les retours deviennent supplices avec pratiquement aucune ombre !
Fort heureusement les autochtones, habitants c'est plus joli, accèdent à nos désirs d'eau avec empressement et toujours très gentiment.
Nous approchons de l'heure fatidique, celle où les Croates vont bouffer les Français... Un bistrot en pleine préparation, un patron marrant et hyper sympa, boissons glacées, glaçon dans le verre à Coca, 2 petites bouteilles d'eau et le tout pour bien moins cher que la veille... je vous l'avez dit qu'ils nous avez pris pour des Norgéviens §§§
On ne peut pas partir comme cela, sur demande de Macathy il la grime BleuBlancRouch et moi sans me demander si je voulais, j'y ai droit aussi d'autorité.
Allez que vive la joie !
Nous repartons dans cette moite chaleur, nous sentons le chameau, enfin surtout moi; La belle virant plutôt coté chacale...
Heureusement Lucette ou Lucile je crois, une copine de boulot à Macathy vient nous ravitailler de pleins de fruits et d'eau, le tout frais et dans ces moments la cela vaut tout l'or du monde. Elle nous rapprochera un peu de notre but en voiture... Tricheuse, nous on voulait pas mais trop faibles pour résister !!!
Quelques égarements de plus et nous arrivons enfin à l'ombre de la forêt de Claimarais.
Mon cul, les chemins doivent servir de coupe feu donc ombre ZERO et des lignes droites bien pentues à perte de vue. Ma douce est rouch, je ne sais si c'est le soleil ou la rage mais ces dents sont serrées, à moins que ce ne soit pour les moucherons que nous attirons pas mal ???
Perdus, carrefour pas indiqué, chêne multicentenaire pas au bon endroit, c'est que ça bouge les vieux arbres.
Enfin, un couple de Belges pas rancuniers nous remettra sur le bon chemin, merci vous ! De nouveau des longueurs longues, très longues et toujours sans ombre...
Nous approchons, trouvons un marchand de légumes, une tomate et une orange au coin d'un pont et nous repartons.
Finalement nous décidons de couper droit devant et quelques petits km après, la gare et surtout la voiture, oufff... Saint Omer priez pour nous !!!
Nous arrêtons les compteurs : 106 kms et 1755 m de positif.
Quelques bons souvenirs, quelques belles contrées, quelques belles rencontres !!!
Un inconvénient qui a un peu amoindri les plaisirs, ce soleil du ChNord qui s'est révélé pire que celui du Chud..... ou alors c'est l'habitude qui s'éloigne un peu !
Un truc de fadas.....mais que sommes nous ?
Nous y reviendrons pour une boucle pleine et entière mais sur une autre saison.
Au fait, parait que c'est la France qui a gagné, sans nul doute, pourquoi tout ce foin dans les rues.
Feraient mieux d'aller courir un peu, z'auraient moins la gueule bois demain !
Encore une journée de boulot en pointillés.