Runlagnes
Lagnes petit village provençal situé non loin de Fontaines de Vaucluse... magnifique terrain de jeux d'entrainement du champion Andy Symonds qui y organise pour la 2e année 2 courses à pieds. Certains d'entre vous le connaissent et pour ceux qui n'en ont pas encore entendu parler c'est un athlète venu du pays du Brexit qui s'est installé dans le Vaucluse.
Au meilleur de sa forme, il a pu taquiner des coureurs tel que Kilian Jornet: sa situe un peu le niveau!
Concernant l'organisation générale de cette journée de courses de trail à Lagnes.
La première s'appelle
Endurolagnes, concept issu du monde des courses de VTT, dans laquelle le classement général sera la somme des segments chronométrés: montées et descentes spécialement sélectionnées pour leur niveau de difficulté.
La seconde,
Runlagnes est un trail de moyenne distance, parcourant les monts de Vaucluse....
Quelques détailsSamedi 24 juin 2017. Départ de l'épreuve à 9h00.
Magnifique course, terrains variés mais ce trail était bien trop technique et long par rapport à mon niveau.
De nombreux points d'eau et ravitaillement ont permis je crois de limiter la casse autant pour moi que pour les autres concurrents.
Ma gestion de courseConnaissant un peu la météo et la première partie de course, j'ai pris le partie de courir car il y avait de nombreuses parties boisées.
J'avais rempli mon camelback de glaçons et placé un bloc réfrigérant dans le bas de ce dernier.
Les 17 premiers km ayant été fait en reco 1mois auparavant, j'ai bien géré le rythme.
Les choses se sont compliquées une fois exposé au soleil et après une terrible montée de l'abbaye de Sénanque jusqu'à la route qui domine Gordes. Entre le 17e et le 21e km je n'ai pas arrêté de me demandé quand est ce que ça allait redescendre et finalement ça m'a couté l'envie de prendre des risques et de marcher jusqu'à trouver un terrain plus roulant. N'ayant jamais obtenu gain de cause, je n'ai pas pris le risque de me retrouver le capot ouvert et le moteur fumant. Autre point sur lequel j'ai appris sur la gestion de l'effort: l'énergie n'est plus la même passé un certain temps à courir même en ayant économisé en jouant sur l'allure. Je pensais mettre un coup d'accélérateur pour finir les 10 ou 5 derniers kilomètres, mais il en fut autrement.
Un premier bilanTrop chaud pour moi : courir 31,5 km par 38/40 degrés Celsius.
Incroyablement difficile dans ces conditions et étant donné mon kilométrage de faire mieux que 5h20 d'effort. Un hic, sur la fin, un balisage décrocher m'a fait perdre 15min.
Bravo à tous les participants et aux vainqueurs qui m'ont impressionné au point de me demander si je n'avais pas un souci, mais en fait ils sont entrainés et ce n'est que le fruit de leur travail.
Ma décision avec le recul a été sage de ne pas chercher à gagner des minutes, 2 explications: première fois que je courrais aussi longtemps et autant et 2e la chaleur me faisait prendre le risque d'un coup de chaud et vu les zone de ravito parfois exposées au soleil, cela aurait été risqué de devoir m'arrêter. Au final j'ai très bien récupéré :)
Place à la récupération à base de sorbets glaces, etc.