Bon, moi je ne sais pas comment l’attaquer ce CR tellement le week-end a été riche en sensations, tout ça est passé bien trop vite !
Samedi matin, avec Yves, nous garons la voiture à Cannes et prenons le train ; ça va vite, un peu d’attente à Toulon pour la correspondance et hop un peu après 11h, nous voilà arrivés à Bandol. Nous avons choisi un hôtel proche du départ et je sais que Hervé et Gilles sont dans des hôtels proches. SMS de Gilles : il arrive. Nous remontons donc le chercher à la gare, il a le temps de poser ses affaires à l’hôtel et nous voilà près à déjeuner sur le port. Je laisse un message à Hervé qui nous rejoindra en cours de repas, impec ! Poisson et bière pour tout le monde !
Nous récupérons nos dossards et chacun remonte à son hôtel. Yves et moi allons à la plage et Hervé nous rejoint pour un bon bain rafraîchissant, séchage venteux et enrobage d’algues compris. Parce que si le ciel était un peu couvert et limite menaçant à notre arrivée, il s’est dégagé rapidement à grands coups de bourrasques. Il fait donc très beau et chaud mais avec beaucoup de vent avant la course.
Je reçois un sms d’une amie en panne sur l’autoroute qui me demande de récupérer ses dossards pour les deux courses, elle essayera en vain d’être là pour celle de 18h30. Je laisse donc Yves à l’hôtel et file récupérer les dossards au cas où, je rentre ensuite me préparer. Nous passons chercher Hervé tout beau dans sa tenue de soldat romain et descendons sur le lieu du départ où une photo de groupe est prévue à 18h. Là ça cafouille un peu, je ne trouve pas Balou à temps pour la photo... Par contre, je croise d’autres amis...coucou, bonjour, bisous, photo...j’ai tout juste le temps d’attraper Balou pour une photo avec moi et de filer rejoindre Gilles pour m’échauffer 10 minutes, et voilà il est déjà temps de rentrer dans les sas.
Nous nous faufilons avec Gilles et démarrons ensemble sur un rythme sympa mais pas à bloc pour ne pas cramer d’entrée... c'est qu'on sait ce qui nous attend cette fois! Dès que nous quittons le port, ça commence à monter de façon régulière, Gille me lâche rapidement dès que nous sortons de la ville à proprement parler.
Je m’arrose au premier ravito. Je monte tranquillement, le passage sur le sentier littoral se déroule bien mieux que l’an dernier, je passe la petite bosse sans marcher. Par contre, comme d’habitude, je fléchis entre le 3ème et le 6ème km, j’alterne course et marche mais bien moins que l’an dernier.
Puis premier effet kiss cool, après le 6ème, je suis mieux et je trotte dans la montée en cailloux, je marche juste pour franchir le dernier raidillon avant le plat du sommet. Je bois et je m’arrose encore.
Ensuite je me retrouve devant mon ennemie de l’an dernier : la descente dans les cailloux ! J’avais perdu beaucoup de temps l’an dernier et m’étais résignée à descendre en marchant tellement j’avais peur de tomber ou de me faire mal. Cette année si mon leitmotiv de l’ascension de Gourdon a été « pas marcher, pas marcher, pas marcher », celui du passage de cette descente a été « courir, courir, courir »....pas à fond les ballons mais j’ai descendu en courant raisonnablement avec des sauts, certes mal maîtrisés, par ci par là. J’avoue que dans les derniers 50m, ma concentration pour pas me viander à commencé à me fatiguer mais j'ai pas marché
Et là, deuxième effet kiss cool !
La descente sur une belle route bitumée, yihaaaaaaaaa ! Je vole, je fonce, je double pas mal de monde avant de rejoindre le sentier du littoral, je grignote encore une ou deux places jusqu’aux escaliers pour descendre sur la plage. Je les descends gentiment et je récupère avant le sable. Le sable ? Arf ! Même pas fatiguée...bon j’ai pas sprintée mais j’ai encore doublé pas mal de gens plus entamés que moi.
Retour sur le sentier qui longe le bord de mer avec le vent pleine face et nous entrons sur le port.
Là je rattrape un gars que j’avais encouragé dans la montée et qui visiblement m’a redoublée dans la descente en cailloux. Je le dépasse et il reste sur mes talons. A la vue du tapis de l’arrivée, il se pique de lancer le sprint, hihihi !
: Et là bye bye mister grand garçon, j'ai encore du jus, je fonce et je m'éclate en passant la ligne, je récupère une petite seconde, tout va bien, chrono de 1h18'28", soit 7 minutes de moins que l'an dernier et un gain de 40 places dans ma catégorie!
Je m’assoie pour enlever la puce, je risquais pas de la perdre tellement je l'avais tirebouchonnée dans mes lacets. Le temps de passer je retrouve les amis de la planète . Yves qui a fait des photos sur la plage nous rejoins. Je pars me changer (et découvre une superbe ampoule à l’avant de mon pied droit) et reviens pour faire des photos des podiums scratch et quelques photos avec la fort sympathique Lisel Dissler, première féminine. Ensuite nous rejoignons les courageux qui vont faire la nocturne à la terrasse d’un restau mais le service étant un peu trop long, ils doivent trouver une solution de repli et manger rapidement dans un snack. Je vais manger avec Yves et Gilles dans un restau italien et nous avons largement le temps d’assister aux arrivées de la nocturne. Je m'assoie par terre devant l'arrivée pour faire des photos et manque par deux fois de me faire écraser par des coureurs qui chutent à l'arrivée....ha tous ces hommes à mes pieds !
Nous rentrons enfin fatigués plus par le soleil et le vent que par la course. Je dors pas trop bien, ouvre un oeil à 6h puis me lève à 8h pour prendre un bon petit déj. Ensuite, nous avons le temps pour un café avec Gilles et Hervé avant de les laisser pour faire une dernière marche sur la plage. Un week-end très sympathique qui est passé un peu trop vite.
Il parait qu’il y aura une course ouverte aux féminines et aux hommes déguisés en femme le samedi matin l’an prochain....ça donne de bonnes idées pour un week-end de trois jours ça !