Marathon de Montpellier le 16 Mai 20042004 : C'est l'année où l'on décide de monter sur marathon. Le hic c'est qu'il n'y a pas abondance de marathons vers chez nous.
Avec Lunéo, on choisit de courrir le plus proche (25 km), ce sera Montpellier au mois de Mai.
Renseignements pris auprés des organisateurs, il serait assez plat. Tant mieux
Il va falloir maintenant nous entrainer pour. Comble de chance, on fait la connaissance au mois de Janvier, lors d'un entrainement, d'un éducateur sportif au collège ayant fait une thèse sur le.............marathon!!!!!
Il propose de nous suivre jusqu'au jour J et nous concocte un plan sur 12 semaines :thumright:
Le plan se passe bien (même si j'ai du mal à rentrer le fractionné court sur piste!!!) je me fais aux sorties longues. J'arrive même à réaliser, 3 semaines avant l'échéance, un semi (pas en course off, mais sur une distance mesurée au mètre prés
) en 1h31.....ce qui reste encore ma meilleure perf sur semi d'ailleurs (même si c'est officieux......
).
Voici venu le jour J. Les accompagnants vélo étant accepté, mon épouse me tiendra compagnie.
Avec Stéphane (le coach!!), on décide une vitesse au kilo, s'il est vraiment roulant ce sera 4min50.
C'est parti!!! On retrouve les vélos au 2éme kilo, Stéphane accompagne Lunéo (ils ont déjà 100 métres d'avance au moins!). 3éme kilo, j'ai de l'avance sur mon temps (environ 4min40 le kilo), tiens une côte...(???)
Pas mal de faux plats montants pour arriver au ravito du 10éme kilo (j'ai plus d'avance du tout).
Aprés enchaînement de passages assez délicats entre le 12éme et le 15éme kilo, je me demande si celui qui m'avait parlé d'un soit disant marathon plat ne m'a pas pris un peu pour un idiot... :twisted:
Enfin puisqu'on y est, on y reste........
Passage au semi (et une côte de plus......une!!!) j'accuse un peu le coup surtout quand je vois les relayeurs sur le bord de la route attendant leurs collègues (pffffff....quelle chance
), je passe en 1h50.
Gros coup de pompe après le semi, j'annonce à mon épouse que je m'arrêterais au ravito du 25éme pour reprendre un peu de peps.
J'y arrive trés difficilement au 25éme, je m'arrête donc, je bois, je bois (trop d'un coup sans doute!!), je mange un peu, je m'éternise (entre 5 et 10 min d'arrêt).
Lorsque je me décide enfin à repartir, je suis arrêté net dès la première foulée, foudroyé par des crampes aux cuisses, je marche un peu (je me suis certainement trop arrêté...
).
A chaque fois que j'essaye de courrir, je suis stoppé aprés 10 foulées environ. Je pense même à l'abandon à ce moment là (il reste quand même encore 17 bornes !!!!) et pour mon premier marathon, je suis servi...
Soutenu par les encouragements de mon épouse, je continue mon chemin de croix...
. Je marche un peu moins, je cours un peu plus (enfin si on peut appeler ça de la course.....)
Il fait de plus en plus chaud (35 degrés dixit la météo du soir!!!!) et on galère sur une piste cyclable en plein cagnard..
On arrive au 35éme, j'ai mis 1h3O pour faire 10km.
37éme kilo, côte terrible (tiens...j'ai encore une pensée pour mon interlocuteur!!), mon épouse descend même du vélo pour le pousser.
J'arrive au dernier ravito du 39éme, je m'arrête 20 secondes le temps de m'asperger une fois de plus et je repars.
Jamais 3 kilomètres ne me seront parus aussi long mais je fais tout en courant.
J'arrive pour le tour du stade en meilleur état (Ahhhh....l'odeur des écuries!!) me permettant même d'accélerer pour le dernier 400 métres (enfin...je crois
).
Voilà, mon périple s'achève en 4h09min. Cela fait 41min que Stéphane et Lunéo nous attendent.
En y pensant le soir, bien tranquillement vautré sur le canapé, je me dis que je ne peux pas rester sur un échec pour le premier, je me lève et je prends mon calendrier jogging international de toutes les courses.
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